Les facteurs distribuent le courrier, comme toujours. L’Etat les avait chargés de glisser dans chaque boite aux lettres, un essai intitulé « Ma lutte ». Depuis 2017, le réseau ferroviaire s’est largement étendu, le nombre de charter a triplé. Les enfants de la patrie se doivent d’être en tout point parfait. A commencer par le choix du prénom de leur progéniture. Il fallait repartir sur de bonnes bases. Jean-Marie et Marine sont donc naturellement devenus très à la mode. L’Etat a refusé la demande pour des prénoms tels qu’Adolf, Benito et Heinrich. Pas assez Français, pas assez national. Le « renouveau » a commencé par la suppression du commerce extérieur ainsi qu’un retrait de l’Union Européenne. Ce qui a accéléré la chute de l’UE, déjà bien entamée par le repli de pays tels que la Grèce, les Pays-Bas et L’Italie. Les frontières ont été rétablies. Il est impossible de sortir ou de pénétrer le territoire en toute liberté. Comme non-explicitement annoncé dans leur programme, Ils se sont occupés des étrangers non-Européens. Trois méthodes furent utilisées. La première, le renvoi pur et simple dans le pays d’origine. On s’est vite rendu compte que cela coutait beaucoup d’argent. La deuxième, bien plus lucrative a été l’ouverture de camps de travail. La suppression des relations commerciales avec des pays comme la Chine, a vu le prix des biens de consommation explosé et leur disponibilité baissé en flèche. Il fallait y remédier en faisant travailler de la main d’œuvre très bon marché. On força les La troisième a été l’extermination, bien moins onéreuse que le rapatriement. Je ferai fi des méthodes utilisées dans ces procédés tant elles sont inhumaines. Une partie du peuple, convaincue par la nécessité de l’horreur, a laissé faire. Elle l’avait choisi. Une autre partie du peuple s’est levée pour contrer le nouveau pouvoir établi, en vain. Les combats furent courts. Il était difficile de faire face à une police armée. La plus grande partie, la troisième s’est tue, a regardé, a subi, par peur. Après la destruction des « vrais » étrangers, la situation économique n’allait pas bien mieux. Les multinationales n’étant plus. Les usines françaises de l’étranger abandonnées. Les pénuries de produits technologiques frappaient. On reculait. Les cerveaux du pays avaient fui avant la fermeture des frontières. L’horreur, le recul, la peur, le dicta, eux étaient bien en place. Ils se sont occupés des Français aux noms trop exotiques. Pas de la manière la plus douce. Une fois le pays nettoyé. Les lieux de culte non-catholiques détruits. Les livres d’auteurs étrangers, brûlés. Le pays était quasiment propre. Mais quelque chose clochait toujours. Bien qu’il n’y avait plus de vrais étrangers. Ils ne se sentaient pas encore à l’aise. Oui, il y avait encore quelques problèmes à régler. La crise était toujours là. Il fallait trouver une solution. Le Premier Ministre Sarkozy a proposé de retourner l’arbre généalogique de chaque citoyen. Si un aïeul étranger y apparaissait, la mort de son descendant était assurée. Cocasse, car lui-même était d’origine hongroise. Les mystères des relations et coopérations politiques, dira-t-on. 3 septembre 2025, la crise n’est plus seulement économique et identitaire. Elle est humaine ! La France est méprisée. Une partie de l’Europe est méprisable. Le centre de gravité du monde économique s’était déplacé depuis bien longtemps, dès le début des années 2000. Finalement, c’était aussi de la faute de ces étrangers que nous étions en crise. Aujourd'hui, la troisième guerre mondiale est déclarée… « Il est plus facile d’invoquer la faute des autres, plutôt que de se remettre en question et faire face à ses propres faiblesses, pour s’améliorer, améliorer sa vie et de fait, celle de son entourage »
Les facteurs distribuent le courrier, comme toujours. L’Etat les avait chargés de glisser dans chaque boite aux lettres, un essai intitulé « Ma lutte ». Depuis 2017, le réseau ferroviaire s’est largement étendu, le nombre de charter a triplé. Les enfants de la patrie se doivent d’être en tout point parfait. A commencer par le choix du prénom de leur progéniture. Il fallait repartir sur de bonnes bases. Jean-Marie et Marine sont donc naturellement devenus très à la mode. L’Etat a refusé la demande pour des prénoms tels qu’Adolf, Benito et Heinrich. Pas assez Français, pas assez national. Le « renouveau » a commencé par la suppression du commerce extérieur ainsi qu’un retrait de l’Union Européenne. Ce qui a accéléré la chute de l’UE, déjà bien entamée par le repli de pays tels que la Grèce, les Pays-Bas et L’Italie. Les frontières ont été rétablies. Il est impossible de sortir ou de pénétrer le territoire en toute liberté. Comme non-explicitement annoncé dans leur programme, Ils se sont occupés des étrangers non-Européens. Trois méthodes furent utilisées. La première, le renvoi pur et simple dans le pays d’origine. On s’est vite rendu compte que cela coutait beaucoup d’argent. La deuxième, bien plus lucrative a été l’ouverture de camps de travail. La suppression des relations commerciales avec des pays comme la Chine, a vu le prix des biens de consommation explosé et leur disponibilité baissé en flèche. Il fallait y remédier en faisant travailler de la main d’œuvre très bon marché. On força les La troisième a été l’extermination, bien moins onéreuse que le rapatriement. Je ferai fi des méthodes utilisées dans ces procédés tant elles sont inhumaines. Une partie du peuple, convaincue par la nécessité de l’horreur, a laissé faire. Elle l’avait choisi. Une autre partie du peuple s’est levée pour contrer le nouveau pouvoir établi, en vain. Les combats furent courts. Il était difficile de faire face à une police armée. La plus grande partie, la troisième s’est tue, a regardé, a subi, par peur. Après la destruction des « vrais » étrangers, la situation économique n’allait pas bien mieux. Les multinationales n’étant plus. Les usines françaises de l’étranger abandonnées. Les pénuries de produits technologiques frappaient. On reculait. Les cerveaux du pays avaient fui avant la fermeture des frontières. L’horreur, le recul, la peur, le dicta, eux étaient bien en place. Ils se sont occupés des Français aux noms trop exotiques. Pas de la manière la plus douce. Une fois le pays nettoyé. Les lieux de culte non-catholiques détruits. Les livres d’auteurs étrangers, brûlés. Le pays était quasiment propre. Mais quelque chose clochait toujours. Bien qu’il n’y avait plus de vrais étrangers. Ils ne se sentaient pas encore à l’aise. Oui, il y avait encore quelques problèmes à régler. La crise était toujours là. Il fallait trouver une solution. Le Premier Ministre Sarkozy a proposé de retourner l’arbre généalogique de chaque citoyen. Si un aïeul étranger y apparaissait, la mort de son descendant était assurée. Cocasse, car lui-même était d’origine hongroise. Les mystères des relations et coopérations politiques, dira-t-on. 3 septembre 2025, la crise n’est plus seulement économique et identitaire. Elle est humaine ! La France est méprisée. Une partie de l’Europe est méprisable. Le centre de gravité du monde économique s’était déplacé depuis bien longtemps, dès le début des années 2000. Finalement, c’était aussi de la faute de ces étrangers que nous étions en crise. Aujourd'hui, la troisième guerre mondiale est déclarée… « Il est plus facile d’invoquer la faute des autres, plutôt que de se remettre en question et faire face à ses propres faiblesses, pour s’améliorer, améliorer sa vie et de fait, celle de son entourage »