Ce matin, me suis réveillée vers 8h30. Songeant à aller chercher mon 7Dimanche, je me rendors. Et je rêve. De mon article du jour, qui est incompréhensible. Gros problème de mise en page, juste sur mon article. Les mots se mélangent, les phrases sont tronquées, l’article est illisible et le lien vers mon blog, pour les téméraires qui auraient tenté d’y aller, a disparu. Comble du comble : le nom de mon patron apparaît en grosses grosses lettres dans le titre du billet. Aaaaaaaaaaaaaaaaaargh, j’hurle mon désespoir et mon cri me réveille en sursaut. Puis je vais chercher mon 7Dimanche, priant tous les saints que ce ne soit pas un rêve prémonitoire.
Et non, et en plus c’est un article qui me tient à coeur aujourd’hui. Lisez-le, parlez-en. Soyez prêts au pire, afin que si le pire arrive, un autre meilleur puisse en être la conséquence. Amen.
Et trouvez des infos ici pour la Belgique.
Et ici pour la France.
Les humeurs d’Anaïs (47) : Donnez do-do-donnez (Enrico Macias)
Je tombe (patatras) sur un article intitulé « le don d’orgasmes ». Aaaaargh, c’est quoi ça ? On peut donner ses orgasmes ? Où ? Pourquoi ? Comment ? Quand ? Je suis sciée. Je veux recevoir des orgasmes, en particulier celui d’un homme, histoire de comparer.
Je dévore l’article, avide d’informations croustillantes.
C’est à n’y rien comprendre. C’est quoi cet article ?
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah : « le don d’organes ». Apprends à chausser correctement tes bésicles, ma petite Anaïs.
Qu’importe, le don d’organes, ça m’intéresse aussi. J’ai ma carte de donneuse depuis des lustres, du temps oùsqu’on n’était pas encore considéré comme ayant donné son accord tacite. Moi mon accord, ils l’ont depuis le début. Et tout qui me connaît un peu sait que j’ai ma carte sur moi, je ne cesse de le répéter…
Je ne sais si je crois au paradis, je ne sais si je crois en l’enfer, je ne sais si je crois à une vie après la mort, mais je sais que si ma mort pouvait être utile à autrui, ça serait pour moi une petite consolation. Alors je donne je donne je donne : mes yeux de myope, mes poumons encrassés, mon cœur d’artichaut, mes reins de chameau, mon foie de chocolat-addict. Prenez et usez en tous, ceci est mon corps livré pour vous.
Personne n’aime parler de la mort, encore moins de sa propre mort. Mais posez-vous cette question « Ma mort, celle de mon enfant, celle de mon époux, sera-t-elle inutile ou pas ? » Tout le monde peut un jour avoir besoin d’un organe… même vous.
Alors donnez !
Détail important : le principe est « qui ne dit mot consent », donc si vous ne dites rien, la loi est en faveur du prélèvement d’organes. Cependant, vos proches peuvent s’y opposer, refus impossible en cas de déclaration expresse de votre part. Alors, si comme moi vous voulez donner… notifiez-le à l’administration communale.