Nicolas Sarkozy n’hésite plus à sauter sur chaque occasion pour se faire mousser. Hier, au Raincy, le Neuilly/Seine du 9-3 et la seule ville de Seine-St-Denis où il a remporté le scrutin présidentiel (premier tour), il a profiter de la grogne policière s’est prononcé en faveur de la « présomption de légitime défense » pour les policiers, répondant favorablement à la demande du syndicat Alliance, proche de la droite. Donc, très minoritaire au sein de la police.
Suite à la mise en examen d’un policier de Seine-Saint-Denis, coupable selon un témoin et l’autopsie qui a révélé que l’homme, un délinquant multirécidiviste a été abattu de dos, le magistrat instructeur n’a pas hésité. La « présomption de légitime défense » pour les policiers, qui fait partie du programme du Front national et que Sarkozy veut reprendre en sa faveur à cause de l’incident. C’est un “permis de tuer” avait déclaré….Claude Guéant l’un des VRP exclusif du FN, il y a quelques mois, et qui est revenu sur sa déclaration après que Nicolas Sarkozy se soit aligné sur la position du FN mais, en critiquant vertement la justice.
Choqué, le Syndicat de la magistrature lui ont demandé de rester à sa place, avant de lancer une charge au multirécidiviste médiatico-politico-judiciaire, Nicolas Sarkozy… On peut comprendre Sarkozy qui veut exploiter chaque fait divers en sa faveur mais, n’est-ce pas lui qui a sensiblement réduit les effectifs policiers ? Il est possible que le policier ait paniqué, connaissant le pedigree peu glorieux de Amine Bentounsi, tué à Noisy-le-Sec (9-3).
Nicolas Sarkozy a tellement peur de perdre qu’il multiplie les bourdes. Après la CGT de Bernard Thibault le partant, le syndicat enseignant Snes-FSU, c’est au tour du Syndicat de la magistrature d’appeler à voter contre lui. On ne peut se mettre à dos autant de monde et prétendre être le président des Français. Les magistrats demandent donc à «chaque électeur à s’opposer par son vote à la politique du pire et à rendre possible le changement qui s’impose». Il justifie sa prise de position dans la campagne de l’entre-deux tours en affirmant : «Nicolas Sarkozy annonçait une République irréprochable», mais il «n’a fait que bafouer l’indépendance de la justice, mener une politique partisane de nomination des magistrats et délégitimer les contre-pouvoirs ainsi que les institutions en charge de la probité publique.» Sarkozy leur a répondu à Dijon: “Je n’ai pas observé que ces gens parlent avec beaucoup de bon sens”. Cet homme est……