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Fanfic: La voix de Manticore

Publié le 28 avril 2012 par Mari6s @mari6s

Une fanfic écrite entre janvier et août 2011, en anglais à l'origine. Traduite en août 2011 avec l'aide de mon frérot qui a notamment eu l'idée de traduire "she got away from Manticore" par "Manticore est loin maintenant", et "one foot out the door" (exemple type de l'expression intraduisible) par "une issue de secours". Vous pouvez trouver la version anglaise sur Fanfiction.net (lien).

space needle, seattle, dark angel, max

Auteur : mari6s.

Fandom : Dark Angel.

Perso : Max.

Nombre de mots : 333.

Disclaimer : je ne suis propriétaire ni de Dark Angel, ni de Max, ni de Seattle, ni de la Space Needle, et encore moins de la Tour Eiffel, si ça intéresse quelqu'un. 

Ses cheveux flottaient au vent, dégoulinant de pluie. Dangereux de monter ici par ce temps – mais ne l’était-ce pas toujours ? On peut se faire écraser par une voiture à chaque fois que l’on traverse la rue, de toute façon. Si l’on commence à y penser, on peut tout aussi bien arrêter de vivre. Et si elle se mettait à vérifier les prévisions météo, elle ne rejoindrait jamais son endroit favori. Quand donc ne pleut-il pas à Seattle… ?

Elle regarde la ville en contrebas. On ne peut pas dire qu’elle soit belle – mal famée et en ruines, voilà ce qu’elle est. Mais pour une raison inconnue, cette vue la calme. L’aide à se remettre les idées en place. Et Dieu sait qu’elle en a bien besoin…

Elle peut être si agaçante, parfois. Elle est de ceux qui ont eu de la chance, et elle le sait. Manticore est loin maintenant. Elle a une vie, une belle vie vues les circonstances, et même s’il lui faut toujours rester sur ses gardes, il y a des gens qui tiennent à elle. Oui, elle le sait. C’est vrai, mais…

Mais quoi, Max ? Mais parfois, elle a l’impression d’avoir emmené une partie de Manticore avec elle. Une toute petite voix, ou peut-être pas si petite, qui ne cesse de la hanter. De lui rappeler de garder les yeux grands ouverts, ses valises prêtes sous son lit et une issue de secours.

Et malgré ses efforts pour ne pas l’écouter, la voix ne reste jamais silencieuse. On l’a bien conditionnée.

Contemplant la ville depuis ce qui fut autrefois le symbole de son avancée technologique, ruine d’une civilisation convaincue que rien ne pourrait jamais mal tourner, Max se surprend à espérer qu’un jour, peut-être, elle sera capable d’oublier cette voix tout à fait. Hum, un jour peut-être. Et même si elle ne croit pas le moins du monde aux présages, bons ou mauvais, elle se sent un peu réconfortée, un peu revigorée, voyant Seattle couronnée d’un arc-en-ciel


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