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Twixt

Publié le 29 avril 2012 par Naira
Twixt
« Un écrivain au succès déclinant arrive dans une petite ville à l'occasion d'une tournée de promotion. Il découvre qu'un meurtre mystérieux impliquant une jeune fille s'est produit. Une nuit, en rêve, un fantôme nommé V lui raconte une étrange histoire, qui pourrait avoir un rapport avec le meurtre. Il sera surpris d'apprendre que certaines des réponses à ses questions se trouvent dans sa propre vie... »
L’œuvre de Coppola n’est pas à présenter et sa célébrité n’est certainement pas à contester. Pourtant, Twixt, malgré son potentiel, est loin de m’avoir convaincue.
En effet, oscillant dès le départ entre passé et présent, réalité et fiction, le film offre d’emblée, comme on pouvait s’y attendre, une dimension mystérieuse et troublante. Le spectateur, alléché, s’interroge. Le mystère s’épaissit, la situation devient de plus en plus alambiquée, la toile se resserre… On cherche à comprendre, on se demande si le meurtre sera résolu, on tente de trouver un fil rouge, une logique, une direction mais plus le film se développe et plus les trois univers évoqués par Coppola s’interpénètrent et prennent de plus en plus d’importance au point qu’il devient impossible de les dissocier.
Ainsi, d’alléché et intrigué, le spectateur devient confus et désorienté. Il peine non seulement à séparer la réalité des rêves - mais aussi des remords de cet écrivain déclinant interprété par le (plus très) charmant Val Kilmer - pour finir par plus ou moins décrocher et renoncer à trouver le sens ultime du film.
Certes, au niveau de la réalisation, il faut admettre que c’est du grand art. L’atmosphère et le décor dans lesquels nous sommes plongés sont splendides, les alternances temporelles et le jeu de couleur qui en découle sont bien orchestrés et totalement maîtrisés et les symboles parsemés avec beaucoup de finesse. Toutefois, l’enchevêtrement (le twist, quoi) la fin abrupte du film et la nausée engendrée par tout ce bordel (n’ayons pas peur des mots) ont clairement eu raison de mon intérêt comme de ma patience.
Too bad !
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