Dernière semaine avant enfin le second tour de cette élection avec une campagne qui n'en finit pas d'en finir avec ses petites phrases assassines et ses rebondissements. Il faut dire qu'avec la généralisation de l'usage des réseaux sociaux l'écho se fait beaucoup plus fort. Encore un problème de pollution ?
- On aurait pu attendre plus de transparence, on assiste à un emballement sans précédent sans plus vraiment savoir qui bidonne, qui dit vrai etc. L’emballement médiatique à l’ère de Twitter : toujours plus sur toujours moins de sujets. Trois jeunes élèves ingénieurs de l’école des Mines se sont penchés sur l’impact de Twitter sur l’écosystème de l’information. Dans un article qu’ils viennent de faire paraître dans la Gazette des Mines (http://www.annales.org/gazette/2012/gazette_66_03_12.htm) Nicolas Govillot, Nicolas Manquest et Dimitri Petrakis mettent en évidence l’effet de concentration produit par Twitter: un nombre plus restreint de sujets captent l’attention médiatique de manière plus intense. En résumé: moins de sujets font plus de bruit.
- Ils sont les revenants encombrants de la campagne : Kadhafi contre DSK. Le week-end de l'entre-deux-tours a été marqué par le retour des affaires et des scandales. Peu importe qu'ils soient avérés ou non, ils ont fait la chronique d'une campagne finissante, où chacun s'accuse de complot et de diversion.
- Et comme plus rien ne disparaît, la Bibliothèque nationale se lance dans une vaste opération d'archivage de tous les sites Web qui ont contribué à la campagne de 2012. Entre 8000 et 10 000 contenus vont ainsi être collectés. De la matière pour comparer lors des prochaines campagnes ...
- On pourrait s'étonner dans tout ce brouhaha de si peu entendre certaines voix, entre autres d'intellectuels qui autrefois faisaient grand bruit. Le Monde a une explication : Intellectuels et politiques, une planète en recomposition. Vu d'un peu plus loin, cela ressemble plus à une décomposition ...
- Pendant ce temps-là, ni à droite ni à gauche, de grand programme pour le très haut débit, pas de prise de position forte sur la neutralité d'Internet ni de politique pour les start-up intrenet qui développent de la valeur. Dommage, le sens de l'histoire passera par là !