Editions Galaade, traduit de l'américain par Sylvette Greize, avril 2012, 656 pages
15 euros au format epub sans DRM, 24 euros format papier
avis publié pour le club des lecteurs numériques
Ce roman m’a retournée, au sens polar du terme retournement.Pourtant au début je me sentais très forte : il n’allait pas me la faire à moi, cet américain faiseur de romans historico-philosophico-psychanalytiques à forts tirages dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à aujourd’hui.
A propos de retournement, j’avais d'ailleurs commencé ma lecture à l'envers, par les annexes à la fin du livre, sorte de how to, de making of, fort intéressantes et bien faites. J’avais donc lu :
“J’ai voulu écrire un roman qui aurait pu se produire. En restant aussi proche que possible des événements historiques, je me suis servi de mon expérience professionnelle de psychiatre pour imaginer le monde intérieur de mes protagonistes, Bento Spinoza et Alfred Rozenberg. Afin de donner accès à leur âme, j’ai inventé deux personnages, Franco Benitez et Friedrich Pfister, et toutes les scènes les impliquant relèvent, naturellement de la fiction. ”