Ou plutôt devrais-je dire "Gens Una Sumus" ; jusqu'au bout de la honte ! Car nous irons jusqu'au bout avec Kirsan Ilyumzhinov, le président de la FIDE. Il nous mènera, le visage radieux comme sur ses photos, jusqu'au fond du trou. Au point que nous finirons tous par ne plus oser dévoiler notre passion pour le jeu sans craindre de subir les railleries légitimes de notre entourage. Allons-nous finir par nous cacher ? Et nous ne pouvons même pas feindre la surprise ; il l'a déjà fait avec Kadhafi, quoi de plus naturel désormais que de rendre une visite courtoise au dictateur Bachar El Assad... soit-disant pour promouvoir le jeu d'échecs à l'école. Je voudrais juste poser une question au premier représentant des joueurs d'échecs de la planète ; s'est-il demandé combien d'enfants sont tombés sous les obus des régimes lybien et syrien ? Ces enfants - peut-être autant de magnifiques joueurs - qui auraient pu appartenir à notre grande famille...
Comment un homme capable de donner l'ordre à ses forces armées d'ouvrir le feu sur son peuple et ses enfants pourrait-il être réellement sensible à l'idée de promouvoir le jeu d'échecs à l'école ? Comment cela ne pourrait-il pas être une sinistre mascarade, à laquelle se prêterait un illuminé - les mots me manquent - motivé par une obscure opportunité ?
Moi, j'ai honte ! J'exhorte notre Fédération à réagir dès plus vivement !
La Honte par Jean Walraevens
Jeu de briques
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Pacman
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