conceptualiser ne saurait se dire, ce qui ne peut se dire ne
saurait être." En quelques fragments lumineux, dans la
tradition d'Héraclite, George Steiner nous conduit au plus
profond du paradoxe humain. Question : quelles sont les
forces de vie concurrentes à l'oeuvre dans notre monde ?
Quelle dialectique épineuse s'est donc installée entre tabous et
bonnes intentions au point d'éprouver les limites du progrès et
de la science ? Que peuvent ainsi les lumières de l'éducation
face à la récurrence implacable des continents noirs de
l'inégalité ? Que vaut l'idéal de l'amour, aussi éclatant que
passager, face aux vertus régulières de l'amitié ? Au-delà de la
dualité qui sépare ombre et lumière, gloire et misère,
jouissance et connaissance, apparaît peu à peu le dialogue
avec les dieux qui arracha à Socrate un chant extraordinaire au
moment même de mettre fin à ses jours. Le génie du stoïcisme
et le sourire de l'artiste éclairent ces méditations inoubliables
en huit aphorismes - sur la lumière, l'amitié, le mal, l'argent, la
musique, Dieu et la mort - qu'on lira également comme autant
de fragments d'autoportrait.
Philosophe, essayiste et romancier de renommée
internationale, longtemps titulaire d'une chaire de littérature
comparée à Cambridge, docteur honoris causa auprès de
nombreuses universités, George Steiner a notamment publié
Poésie de la pensée, La mort de la tragédie, Martin Heidegger
ou Langage et silence.
Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog