Marrant, c'est le premier jour de l'après-Sarkozy et je ne m'en à peine compte, il faut dire qu'en ce moment je suis dans mes travaux, c'est long bordel et j'ai l'impression de ne pas en voir la fin, j'espère quand même finir avant la fin du quinquennat de François Hollande. Hier, j'ai passé ma journée dans la peinture, l’œil sur les mails et sur twitter et les oreilles sur BFM Tv en boucle, j'ai suivi cette journée de vote en live, pour tout dire je savais d'avance comme beaucoup que Sarkozy allait être battu. J'ai fait une pause musical en écoutant des trucs péchus comme Anthrax ou Metallica, pas très rock mais bien motivant pour bosser. En allant au bureau de vote bien avant l'autre feignasse de Sarkozy, il a voté avec Carla Bogdanoff vers midi d'après la télé, je me suis dit que cela faisait quatre fois que je votais Hollande dans l'année, jamais je n'avais voté autant pour un candidat, je crois même que jamais je n'ai voté autant dans ma vie. Sarkozy a un mérite, il m'a (re) fait aimer la politique, jamais je n'avais détesté un président autant que celui qu'on a subi pendant cinq années. Cela fait aussi quatre fois que l'on ne propose pas de venir à un dépouillement, je dois faire peur aux vieilles, il y a un truc. Pourtant dimanche, je m’apprêtais à leur dire "Je ne peux pas j'ai Bastille", mais bon, je suis reparti avec ma blague à la con. En allant rejoindre les copains à la Bastille pendant que Nicolas se faisait chier à France 2, je me remémorais tout ces bons souvenirs de bloguages et de kdb, il était 19h30 dans la voiture, toujours sur BFM, ils ne disaient rien mais tout le monde savait, j'étais sur l'A3 et j'en avais la larme à l’œil, celui que tout mon entourage haïssait était battu, plus j’avançais vers le périphérique, plus j'allais vers la fête mais l'impression était étrange, il n'y avait pas de circulation, j'ai pu même roulé à 140 pour rattraper mon retard. Les gens étaient devant leur télé. Arrivée vers la Bastille à 20h, j'entendais les premiers klaxons et cris de joie, je suis immédiatement rentré dans un rade vers rue Keller pour voir le pourcentage, je suis tombé sur le cul, je m'attendais à mieux, à la vraie branlée. C'était bien quand même, je filais vers le rendez-vous à la BDF, tu parles d'un rencard de gauchisses! Et forcement j'arrivais à l'opposé par rapport à la place de la Bastille. Impossible de traverser, à 20h et des bananes la place était blindée, un truc incroyable. Je désespérais quand j'ai pensais au métro, la traversée de la place par le métro c'était l'idéal. Évidemment quand je suis arrivé les potes étaient déjà barré, j'avais plus d'une heure de retard. Les médias annonçaient 200.000 personnes sur la place, je ne sais pas si c'était vrai mais je peux dire que les trois personnes au mètre carré y étaient, c'était vraiment très dense. Copé peut aller reprendre des cours sur le comptage d'une foule. J'ai fini par les rejoindre, c'était laborieux, la 3G était out, le réseau aussi, j'ai finalement réussi à contacter Melclalex qui m'a indiqué le bistrot où ils étaient. La suite c'est boire un coup ensemble mais d'un coté, mais d'un coté on était scotché, le président Talonnettes s'était fait éjecté quelques minutes avant officiellement mais on avait du mal à y croire, cela faisait des mois voire des années que les leftblogs faisaient billet sur billet sur la fin de Sarkozy et là on y était, c'était hallucinant, il suffisait de regarder l'avenue transformée en rue piétonne pour comprendre que dimanche soir la France avait gagné la coupe du monde. C'était revival 1998 sauf que l'avenue des Champs-Elysées, bonne pour les footeux et les militaires n'était pas vraiment adaptée hier soir. Le peuple était à la Bastille, pas non plus à la Concorde et ses dorures. Je ne suis pas rentré si tard, ou tôt c'est selon, et j'ai eu du mal à m'endormir, la faute aux mélanges de décompression, d’excès de fatigue et d'excitation. Ce matin, vers midi, j'ai repris mes pinceaux et tout mes ustensiles jusqu'à remettre les infos ce soir. J'ai vu que Sarkozy avait été sport dans son discours à la mutualité, c'est même la première fois depuis longtemps qu'il ne m'a pas paru désagréable, sans doute le fait qu'il ne soit plus le président dans quelques jours. Demain les deux "présidents" seront ensemble pour les commémoration du 8 mai, Sarkozy l'a voulu et Hollande l'a accepté, c'est bien, je me rappelle de cette situation avec Chirac et Mitterrand il y a 17 ans déjà, j'avais 26 ans j'allais être papa. C'est loin et proche en même temps. Une ère nouvelle est née hier soir, j'espère un quinquennat plus humain et moins stressant que celui qu'on a vécu, la crise est une chose, la considération qu'un président porte à son peuple en est une autre. Je crois que les Français avaient besoin d'être apaisé et d'avoir un président qui pense vraiment à eux. Aujourd'hui, c'était la première journée de l'après Sarkozy et en plus il a fait beau aujourd'hui, ça fait vraiment un bien fou au moral. Merci François et bises à vous tous les lefts ;)
Marrant, c'est le premier jour de l'après-Sarkozy et je ne m'en à peine compte, il faut dire qu'en ce moment je suis dans mes travaux, c'est long bordel et j'ai l'impression de ne pas en voir la fin, j'espère quand même finir avant la fin du quinquennat de François Hollande. Hier, j'ai passé ma journée dans la peinture, l’œil sur les mails et sur twitter et les oreilles sur BFM Tv en boucle, j'ai suivi cette journée de vote en live, pour tout dire je savais d'avance comme beaucoup que Sarkozy allait être battu. J'ai fait une pause musical en écoutant des trucs péchus comme Anthrax ou Metallica, pas très rock mais bien motivant pour bosser. En allant au bureau de vote bien avant l'autre feignasse de Sarkozy, il a voté avec Carla Bogdanoff vers midi d'après la télé, je me suis dit que cela faisait quatre fois que je votais Hollande dans l'année, jamais je n'avais voté autant pour un candidat, je crois même que jamais je n'ai voté autant dans ma vie. Sarkozy a un mérite, il m'a (re) fait aimer la politique, jamais je n'avais détesté un président autant que celui qu'on a subi pendant cinq années. Cela fait aussi quatre fois que l'on ne propose pas de venir à un dépouillement, je dois faire peur aux vieilles, il y a un truc. Pourtant dimanche, je m’apprêtais à leur dire "Je ne peux pas j'ai Bastille", mais bon, je suis reparti avec ma blague à la con. En allant rejoindre les copains à la Bastille pendant que Nicolas se faisait chier à France 2, je me remémorais tout ces bons souvenirs de bloguages et de kdb, il était 19h30 dans la voiture, toujours sur BFM, ils ne disaient rien mais tout le monde savait, j'étais sur l'A3 et j'en avais la larme à l’œil, celui que tout mon entourage haïssait était battu, plus j’avançais vers le périphérique, plus j'allais vers la fête mais l'impression était étrange, il n'y avait pas de circulation, j'ai pu même roulé à 140 pour rattraper mon retard. Les gens étaient devant leur télé. Arrivée vers la Bastille à 20h, j'entendais les premiers klaxons et cris de joie, je suis immédiatement rentré dans un rade vers rue Keller pour voir le pourcentage, je suis tombé sur le cul, je m'attendais à mieux, à la vraie branlée. C'était bien quand même, je filais vers le rendez-vous à la BDF, tu parles d'un rencard de gauchisses! Et forcement j'arrivais à l'opposé par rapport à la place de la Bastille. Impossible de traverser, à 20h et des bananes la place était blindée, un truc incroyable. Je désespérais quand j'ai pensais au métro, la traversée de la place par le métro c'était l'idéal. Évidemment quand je suis arrivé les potes étaient déjà barré, j'avais plus d'une heure de retard. Les médias annonçaient 200.000 personnes sur la place, je ne sais pas si c'était vrai mais je peux dire que les trois personnes au mètre carré y étaient, c'était vraiment très dense. Copé peut aller reprendre des cours sur le comptage d'une foule. J'ai fini par les rejoindre, c'était laborieux, la 3G était out, le réseau aussi, j'ai finalement réussi à contacter Melclalex qui m'a indiqué le bistrot où ils étaient. La suite c'est boire un coup ensemble mais d'un coté, mais d'un coté on était scotché, le président Talonnettes s'était fait éjecté quelques minutes avant officiellement mais on avait du mal à y croire, cela faisait des mois voire des années que les leftblogs faisaient billet sur billet sur la fin de Sarkozy et là on y était, c'était hallucinant, il suffisait de regarder l'avenue transformée en rue piétonne pour comprendre que dimanche soir la France avait gagné la coupe du monde. C'était revival 1998 sauf que l'avenue des Champs-Elysées, bonne pour les footeux et les militaires n'était pas vraiment adaptée hier soir. Le peuple était à la Bastille, pas non plus à la Concorde et ses dorures. Je ne suis pas rentré si tard, ou tôt c'est selon, et j'ai eu du mal à m'endormir, la faute aux mélanges de décompression, d’excès de fatigue et d'excitation. Ce matin, vers midi, j'ai repris mes pinceaux et tout mes ustensiles jusqu'à remettre les infos ce soir. J'ai vu que Sarkozy avait été sport dans son discours à la mutualité, c'est même la première fois depuis longtemps qu'il ne m'a pas paru désagréable, sans doute le fait qu'il ne soit plus le président dans quelques jours. Demain les deux "présidents" seront ensemble pour les commémoration du 8 mai, Sarkozy l'a voulu et Hollande l'a accepté, c'est bien, je me rappelle de cette situation avec Chirac et Mitterrand il y a 17 ans déjà, j'avais 26 ans j'allais être papa. C'est loin et proche en même temps. Une ère nouvelle est née hier soir, j'espère un quinquennat plus humain et moins stressant que celui qu'on a vécu, la crise est une chose, la considération qu'un président porte à son peuple en est une autre. Je crois que les Français avaient besoin d'être apaisé et d'avoir un président qui pense vraiment à eux. Aujourd'hui, c'était la première journée de l'après Sarkozy et en plus il a fait beau aujourd'hui, ça fait vraiment un bien fou au moral. Merci François et bises à vous tous les lefts ;)