Je rentre de week-end électoral et parental... je fais le tour de mes flux RSS, histoire de reprendre contact avec le vaste monde... et la nouvelle tombe, et me chancelle : Maurice Sendak vient de mourir.
Une attaque à 83 ans, ça arrive, même avant, un collègue décédé il y a peu ainsi également. C'est une belle manière de mourir : en train de vivre, cette vision des choses avait choqué quand je l'avais exprimée au travail.
Néanmoins, Sendak est mort. Bien plus frappant que d'autres morts de "stars" pour moi, parce que lui, c'était une star dans le monde de l'illustration, et il n'y en a pas tant que ça, quelqu'un qui par son oeuvre et sa personne, sa conception de ce travail et de cet art, a fait véritablement avancé les choses, progressé les conceptions, de l'enfance et de ses livres, en les bousculant.
Et c'est au retentissement médiatique d'un décès que parfois l'on peut mesurer l'existence et la reconnaissance d'une profession et de ses créations dans la sphère publique.
Pour la bd, on l'a vu à l'annonce du décès de Moebius.
Pour l'illustration jeunesse, je pense que cette annonce aura un impact intéressant à mesurer également.
Pour la peine : partez donc à Clamart et écoutez Barack Obama lire "Where the wild things are"... ça fait plaisir !