Quand j’étais petite on avait un commerce, une salle de quille qui appartenait a ma mère, on vendait aussi des boissons gazeuses a 11 cent, des croustilles a 5 cent ou 10 cent, les pop cicle a 5 cent etc .. Même si on en vendait, on n’avait le droit le dimanche a prendre quelque chose après le diner Ca bien changer, maintenant le soda remplace le lait, les aliments tout préparer haut en calories et lipides font office de repas .. Enfin, pas pour tout le monde, heureusement
Nuage
États-Unis → «Il y a 50 ans, on buvait un Coca par trimestre»
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«Il y a 50 ans, on buvait un Coca-Cola par trimestre, aujourd’hui c’est tous les jours et dans des proportions énormes», déclare à l’AFP la nutritionniste Barbara Moore, directrice de Shape Up America («Remettre l’Amérique en forme»), à l’occasion d’une conférence sur l’obésité.
Par Fabienne Faur
Q: Comment s’explique la spectaculaire progression de l’obésité aux USA en 30 ans?
R: «Les raisons sont multiples. Par exemple, partout, mais particulièrement en Amérique, l’industrie alimentaire conçoit des produits qui forment une combinaison de graisse, de sucre et de sel, pour qu’ils aient plus de goût.
Quand le fabricant de chips Fritos, il y a 30 ans, a lancé le slogan
“On parie que vous ne pouvez pas n’en manger qu’un”,
tout était dit. Et le message se vérifiait dans les faits. Les gens qui en mangeaient un ou deux en voulaient encore davantage. Aujourd’hui, allez au rayon céréales, il y en a au goût chocolat, au goût de biscuits, etc. Ce sont des gâteaux, presque des bonbons, à haute teneur en sucre et en graisse, faits pour attirer les enfants qui en réclament toujours plus.
L’industrie des sodas s’est développée depuis 20 ou 30 ans, l’obésité aussi. Coca-Cola et Pepsi-Cola ont un succès énorme.
Personnellement, j’ai plus de 60 ans et quand j’étais enfant, je buvais un Coca une fois par trimestre. La bouteille contenait alors 100 ml. Aujourd’hui, non seulement les enfants et les adultes en boivent tous les jours, mais ce n’est plus 100 ml, c’est 400 ml, 600 ml, voire même un litre au restaurant. Ces quantités énormes renferment un surplus de calories, sans aucun intérêt nutritionnel.»
Q: Les comportements des Américains sont-ils aussi en cause?
R: «En Amérique, la nourriture est accessible et peu chère, grâce aux subventions accordées à l’agriculture, notamment aux secteurs du maïs et du sucre. Même les familles les moins fortunées emmènent leurs enfants au fast-food plusieurs fois par semaine. Plus de la moitié d’un dollar consacré à la nourriture aux États-Unis sert à acheter un repas préparé à l’extérieur.
Il y a plusieurs décennies, on allait au restaurant peut-être une fois tous les trois ou quatre mois. Aujourd’hui, certains enfants mangent dehors tous les jours. Et quand les Américains ne mangent pas dehors, ils se font souvent livrer. En définitive, ils n’apprennent pas à cuisiner, ils n’ont pas le temps, ne veulent pas, car c’est facile de ne pas apprendre. Vous n’avez pas de vaisselle à faire, vous ne salissez pas de casseroles.»
Q: Que faire pour changer la donne?
R: «Le problème est que les obèses ont tendance à avoir des enfants obèses, ce qui perpétue la situation. La nation entière doit changer son attitude face à l’alimentation, et pour cela privilégier la qualité à la quantité.»