Dans la plupart des cas, en Novembre prochain, nous allons être appelés à choisir de nouveaux hommes politiques ou à reconduire les mandats de ceux que nous avons déjà. Le problème avec ce rituel est que nous allons entendre encore d'avantage d'idéologie polarisante qui ne fera rien pour régler notre problème principal qu'est devenue la corruption de notre système politique.
Dans cette nouvelle réalité, nos politiciens ont perdu toute crédibilité et sont devenus les instrument ou, pire encore, les marionnettes, des intérêts en tous genres. Au lieu de s'attaquer à ce cancer qui dévore le tissu de notre société, nos politiciens feront des promesses, comme la création d'emplois, la définition de nouvelles politiques énergétiques, le contrôle de l'immigration, la réduction de notre dette qui n'en fini pas de gonfler et promettrons aussi de faire quelque chose (?) en matière de mariage homosexuel.
Même s'il est vrai que nos dirigeants politiques peuvent créer un environnement favorable pour les trois premiers points listés, il sont tout-à-fait incapables de les contrôler. En ce qui concerne la dette, nos leaders manquent le courage politique de faire les coupes qui s'imposent parce que cela créerait trop de bouleversements et pourrait mettre en danger leur réélection. En ce qui concerne les questions sociales, le gouvernement n'a rien à faire dans ce domaine.
Alors, que nous reste-t-il ? Une occasion de demander aux candidats quels sont leurs plans face aux lobbyistes, comment entendent-ils financer leur réélection et combien de temps vont-ils effectivement passer à travailler pour notre compte au lieu de lever des fonds pour leur survie politique. S'ils s’avèrent incapables de nous fournir des réponses claires et satisfaisantes sur ces points bien précis, nous avons tout simplement pas besoin d'eux !