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Poulette à Paris*

Publié le 13 mai 2012 par Caramelyne

Poulette à Paris*

J’avais dit : « n’importe où sauf Paris ».
Et pourtant, il y a 9 mois, nous avons troqué le soleil des émirats contre la  grisaille parisienne*.

L’arrivée s’est faite en douceur, en plein mois d’août, chaud et déserté, Paris nous a charmés. Jusqu’à ce que l’on soit confronté aux administrations diverses et variées.

L’emménagement fut long et laborieux, la facilité de la vie aux Emirats était bien loin. Mais le plus gros changement a sans doute été pour moi de retravailler à plein temps et pour Poulette de quitter la crèche pour une e-nounou que nous connaissions à peine. Poulette a certes mis un peu de temps à s’habituer (pour la première fois elle s’est mise à pleurer lorsque je la déposais, et pour la première fois je ne partais pas au travail le cœur léger).
Néanmoins, en l’espace de 2 semaines, la nounou était adoptée et je crois bien qu’à la loterie des nounous, nous avons tiré le bon numéro.
Car c’est aussi à partir de ce moment que Poulette a pris « un rythme ». Fini les siestes anarchiques, un peu de régularité est apparu dans ses journées ce qui s’est répercuté également sur ses nuits, enfin paisibles.
Je savoure depuis chaque nuit sans réveil, chaque nuit passée dans un doux sommeil réparateur… (si on fait abstraction des dents et maladies bien sûr). Dormir est devenu un luxe depuis que je suis maman.

Poulette à Paris*

Si pour bébé le déménagement a eu un impact positif, le bilan est un peu plus mitigé pour maman. J’en ai déjà parlé  la reprise à temps complet est éprouvante. Je suis arrivée en France avec un bébé, j’ai maintenant une petite fille qui marche, court et parle… où sont passés ces derniers mois ?
Certainement pas dans mon blog vu le peu d’articles que j’arrive à publier, ni à mon travail où j’ai l’impression de piétiner, ni dans mon couple où les moments à deux sont de plus en plus rares…

Comme au début d’une expatriation, il faut un peu de temps pour s’habituer à ses nouvelles conditions de vie. On pourrait croire que c’est plus facile quand on rentre dans son pays d’origine, qu’on se réhabituera sans problèmes car on connaît : c’est chez nous.
C’est trompeur, le monde ne s’est pas arrêté de tourner en notre absence. On ne retrouve pas tout à fait ce qu’on a laissé il y a 5 ans, on ne se sent plus tout à fait « chez nous ». Et pour cause on est nous-mêmes différents. Je suis partie célibataire, je reviens mariée
avec un enfant. Je ne fais plus mes courses de la même façon, je ne sors plus dans les mêmes endroits et je ne m’intéresse plus aux mêmes choses, je prends donc plaisir à redécouvrir mon pays sous un autre jour.

Après 5 ans d’été, c’est un vrai plaisir de redécouvrir les saisons et surtout de les faire découvrir à Poulette. La pluie, la neige, le froid, les feuilles qui tombent en automne et bourgeonnent au printemps… ça l’émerveille et l’intrigue à la fois!
Mais clairement je préfère le printemps à cet hiver qui n’en finit pas, le soleil me manque, vivement qu’il revienne.

Poulette à Paris*

En attendant on profite également de tout ce que Paris peut nous offrir. Je suis devenue experte en stations de métro « poussette-friendly » bien que j’essaie de la prendre au minimum lui préférant le porte-bébé bien plus pratique dans le métro, la rue, les musées
et les magasins.
Je ne sors jamais en famille sans avoir consulté Ma poussette à Paris et Citizenkid, qui est bourré d’infos utiles pour les mamans parisiennes. Et pour les parisiennes tout court, en mal de bons plans et de sorties originales, il y a My Little Paris.

*ok, je triche, nous sommes en proche banlieue, les parisiens m’en voudront, les autres comprendront


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