Un œil sur les Iris qui se plaisent décidément beaucoup sous ce climat, au pied du laurier où je leur avais partagé un espace, avec les lis.
C'était négliger la puissance des rhizomes faces aux bulbilles -de la nation- des lis oranges... C'est pourtant un iris qui représente le lis héraldique, on aurait pu les croire copains, mais non.
C'est la loi de la jungle, le struggle for life, la quête de l'espace vital, la politique commerciale agressive, l’occupation du terrain, bref : le Darwinisme en action...
Les iris n'ont laissé aux lis qu'une mince frange de parterre en bordure, alors qu'ils envahissaient allègrement les territoires de l'est, aux dépends des tulipes.
Direction les grandes plaines des aromatiques encore gardée par un vénérable plant de sauge, parent de tous les autres et un ancien romarin, tellement fragilisé par le poids soudain de la neige de l'an passé, que c'est par pur dévouement qu'il tient encore debout.
(à suivre...)