Pourquoi avons-nous besoin des Disney ?

« Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » Walt Disney

Parce que bloguer, c’est aussi un peu parler de soi sans trop s’étendre, j’ai décidé de terminer cette semaine en vous faisant partager mon amour pour Disney, passion inavouable quand on grandit. Mais à bien y réfléchir, je suis sûre que je ne suis pas la seule dans ce monde à avoir besoin de poésie et si certains trouvent plaisir à lire Victor Hugo et Rimbaud, mon esprit s’évade plus facilement face à la magie de Disney.
Je vous rassure cher lecteur, je suis quelqu’un de très équilibrée et ce billet n’est pas une déclaration officielle au complexe de PeterPan, je sais vivre mon âge sans trop de difficultés. Mais je me souviendrais toujours de ces au revoir à mon papa dans la voiture le dimanche soir, de mes deux petites soeurs qui filent sur le canapé en me demandant de choisir une cassette et de nous trois assises scotchées à l’écran.
Ma maman était souvent occupée à préparer sa rentrée du lundi alors tout semblait moins pénible et plus joli quand nous étions toutes les trois ensembles dans ces mondes imaginaires que nous parcourions d’un même coeur. De Blanche-Neige à Aladin en passant par Cendrillon, nous trouvions du réconfort auprès de ces héros.

Et j’ai le sentiment d’avoir gardé une part de chaque personnage en moi. Aujourd’hui je prends soin de mafamille comme le fait Pongo dans les 101 Dalmatiens, je suis romantique comme la belle et le clochard, j’essaye de voir au delà des apparences comme la belle et la bête (j’essaye) et j’adopte l’humour sarcastique de Merlin l’enchanteur dans certaines situations.

Il m’arrive parfois de me sentir différente comme Dumbo ou Mooglie dans le livre de la jungle et parfois même d’être confrontée à la sorcière Maléfique dans la belle au bois dormant. J’ai le courage de mes opinions et je n’ai pas peur d’affronter mes ainés quand je suis victime d’injustice comme Pocahontas. Dans la vie, j’ai des amis sur lesquels je peux compter comme Rox et Rouky et qui me rappellent à l’ordre comme Jiminy Cricket, la conscience de Pinocchio. 

Alors quand à mon tour, je me retrouve seule le dimanche soir, je mets un dessin animé de la belle familleDisney, peut importe lequel et je me sens apaisée. Je connais les dialogues et les scènes par coeur, je n’ai pas forcément besoin de regarder. Je reconnais les voix de chacun des héros et elles me réconfortent puisqu’elles ont bercé mon enfance.