Conte de fée : Pénélope

« Tout cochon a dans son coeur un homme qui sommeille. » Pierre-Henri Cami

Et on continue a remonter le temps avec la catégorie des films conte de fée, mauvais climat oblige. Vous aurez une petite liste de films girly à regarder si vous ne savez pas quoi faire. Je me suis arrêtée cette fois sur un film qui a plus d’un an et que je n’avais jamais vu.

Il s’agit de Pénélope de Mark Palansky sortie dans les salles le 9 avril 2008 – ça date effectivement -. L’affiche printanière m’a donné envie de regarder ce long métrage surtout quand j’ai vu que l’actrice principale était Christina Ricci, une des héroïne de Pan Am (série qui n’a connue qu’une saison pour le plus grand malheur de certaines). Les autres personnages sont eux aussi connus : James McAvoy (X-Men), Catherine O’Hara (pas besoin de la présenter) et Reese Witherspoon (De l’eau pour les éléphants ou plus récemment Target).

De plus, quand j’ai lu le synopsis, je me suis dit qu’il s’agissait d’un film un peu loufoque, idéal pour me donner le sourire. Dans ce conte moderne, une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui nait dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse, dot à la clef pour celui ci. Pénélope est une romantique. Elle décide de fuir loin de sa famille et d’affronter le Monde. Elle découvrira que le mauvais sort, il faut l’ignorer et s’accepter telle qu’elle est. Mais quel est donc ce sort que notre héroïne doit conjurer ?

Non, vous ne rêvez pas, Pénélope est née avec un visage de cochon. Si ses oreilles pointues et velues sont cachées derrière sa jolie chevelure, elle ne pas peut dissimuler son groin. Comme pour chaque conte de fée, il faut un dénouement heureux : si Pénélope épouse un noble elle pourra retrouver son vrai visage. Pour ne pas faire fuir les prétendants, la jeune fille de 20 ans, qui vit reclus dans sa belle maison, reçoit ses potentiels maris cachée derrière le miroir de la grande salle. Seule elle peut les voir laissant ainsi place à la naissance de sentiments profonds et délicats. Seulement, quand Pénélope décide enfin de sortir de sa cachette, les hommes prennent la fuite en la traitant de monstre.

Si la dot en jeu intéresse la noblesse fortunée, elle attire aussi les moins riches qui souhaitent épouser un bon partie. Ainsi, Max se retrouve dans le grand salon à discuter longuement avec notre Pénélope. Des sentiments naissent entre les deux jeunes personnes mais, comme tous les autres, Max prend la fuite quand la jeune fille se montre enfin, prétextant qu’il n’est qu’un roturier et qu’il ne pourra pas la libérer de ce sortilège.

Qu’à cela ne tienne, si Pénélope ne peut avoir l’amour alors elle aura le monde. “Il faut vivre ! ” lui crie son for intérieur.  La jolie jeune fille décide de quitter sa cage dorée pour découvrir ce qui se cache derrière les grandes grilles de sa maison. Elle n’est pas déçue du voyage. Elle se promène à la fête foraine, boit des bières dans un bar, se fait quelques amis et termine par se louer une chambre d’hôtel. La belle vie quoi ! Pénélope connaitra t-elle une fin heureuse, celle dont rêve toutes les princesses qui se sentent différentes ?

Très honnêtement, ce film est vraiment plein d’humour et d’auto dérision. Loin d’être un grand film que l’on revoit tous les ans, ce long métrage donne du baume au coeur et nous fait sourire à presque toutes les scènes. La moral est la même que celle de tous les contes de fées mais avec une pointe de légèreté. C’est peut-être cela dont nous avons besoin finalement en ce moment : de la légèreté, des bulles et des rires…

Si vous êtes intéressés par ce film un peu loufoque, voici la bande annonce qui, j’annonce, est totalement décalée.