Magazine Humeur

L’atelier d’écriture du samedi : nouvelle à chute (Gavalda et Maupassant)

Publié le 20 mai 2012 par Frederiqueauteure

D’un atelier à l’autre, je ne propose jamais exactement les mêmes exercices, pour me renouveler, découvrir d’autres textes et façons de travailler.

Pour cet atelier, si je dois lui trouver un défaut, c’est peut-être de m’être attaquée à des textes un peu longs, même si je pense leur découverte intéressante. Je n’ai pas proposé beaucoup d’activités autour de ces textes, si ce n’est une simple lecture et quelques comparaisons entre les deux.

Texte 1 (à lire en cliquant sur le lien), publié en 2004  : Happy Meal (Anna Gavalda)

Texte 2 (idem), publié en 1884 : La parure (Maupassant)

Le lien entre les deux ? La parure est la nouvelle à chute préférée d’Anna Gavalda.

La différence essentielle entre ces deux textes ? Si on relit Happy Meal après en avoir découvert la chute, on se rend compte que de nombreux indices nous y menaient mais que l’auteure nous induisait en erreur (comme c’est le cas dans la plupart des nouvelles à chute !). Si on relit La parure après en avoir découvert la chute, rien ne laisse présager une telle fin. Ce qui laisserait entendre qu’après tout, on peut écrire deux types de nouvelles à chute : un type avec indice et un type avec une surprise finale totale !

On peut aussi préciser que Happy Meal “respecte” l’unité de temps traditionnel à la nouvelle, l’histoire se passant le temps d’un repas alors que La parure narre la vie d’un couple sur de nombreuses années.

C’est volontairement que je ne dévoilerai pas l’intrigue ni la fin de ces nouvelles.

Réalisation demandée aux participants de l’atelier : écrire une nouvelle à chute soit dans le style de Happy Meal, soit dans le style de La parure.

PS : La parure est aussi un film de Claude Chabrol (2006), adapté de la nouvelle éponyme, (ci-dessous la première partie, la deuxième partie est également trouvable sur Youtube. Pour des questions de droits, je n’ose pas publier le tout sur ce blog !)

&nbsp

L’atelier d’écriture du samedi : nouvelle à chute (Gavalda et Maupassant)


Retour à La Une de Logo Paperblog