Non à l’ironie

Publié le 21 mai 2012 par Nuage1962

Nous voulions soulignez ici ceux qui cherchent l’âme soeur mais ne trouve pas, malgré les premiers pas, malgré un air de promesse rien n’aboutit, nous voulions aussi souligner l’amitié, certains sont sincères d’autres pas .. alors fermons la porte aux éphémères a ceux qui jugent pour tout et pour rien et ouvrons la porte aux gens qui sont meilleurs
Nuage

 

Non à l’ironie

 

 

 

J’ai rêvé au grand amour
Mais jamais, il n’est venu
Me rencontré au carrefour
Parmi tous ces inconnus

J’ai osé le provoquer
Malgré les mauvais regards
De moi, on s’est bien moqué
Ils m’ont donné le cafard

J’ai erré de cœur en cœur
Solitude en solitude
Trouvé l’amitié en chœur
Dès lors avec certitude
J’ai pu trouvé des âmes sœurs
Échangé en toute quiétude

Puis le vent soudain se lève
Transportant les murmures
Des cachoteries se soulèvent
Des fausses rumeurs d’imposture

Moi qui ne veux pas blesser
Moi qui cherche la bonne entente
Moi qui ne veut offensé
Moi qui veut que la détente

Vous jugez par ignorance
Comme des ânes très entêtés
A semer votre médisance
Cueillir l’animosité

Pourquoi ne voir que le mal ?
Quand je veux seulement le bien
Oui, pourquoi me faire si mal ?
Quand doit dominer le bien

Vous fouillez dans mes abîmes
Disloquer les lettres des vers
Éplucher les synonymes
Narrer l’histoire à l’envers
Pour récolter tout votre dîme
De votre verbiage pervers

Par une haine ou jalousie 
Vous tombez dans les méandres
De ragots de fantaisies
N’est à mon cœur que des cendres
De votre baratin roussi

J’aimerais tant déchiffrer
Quand je vois mes nerfs se tordre 
Devant le mépris filtrer
De vos regards en désordre

Pourtant, vous cherchez la joie
Chez moi, vous la refusez
Pour conquérir votre voie
D’un simple coup d’oeil vous rusez

Je dois fermer ma fenêtre
Conserver ma poésie
Vivre seulement pour le bien-être
Loin de toute hypocrisie
Partageant avec des êtres
Dans mon ciel que j’ai choisi

Tous ceux qui veulent bien me suivre
Mes bras ouverts sans limites
Les autres mon cœur n’est que givre
De leurs pensées qui s’effritent
La belle parole, j’en suis ivre
Frère et soeur, je vous invite

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
25 Janvier 2004