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SAMEDI SOIR « Proche de l’émeute »

Publié le 21 mai 2012 par Nuage1962

A qui la faute ???????? On sent vraiment la tension et ce même a l’extérieur de Montréal, partout au Québec, la colère gronde qu’on soit pour ou contre  ! C’est le sujet de l’heure, bien avant la santé, les injustices sociaux, la famine, l’environnement .. et a cause de ces manifestations des gens ont perdus leur commerces. ils sont obligés de faire faillite dans une situations économique précaire .. car cette manifestations recommence a tout les jours et de plus en plus violent … On attends quoi ? Un drame peut-être ? Un mort ?
ET a qui sera accusé.. Le gouvernement du Québec, car tiens sont bout ? Aux étudiants qui tiennent leur bout ? Aux partis politiques, a la population, aux médias sociaux, aux journalistes ? Personne ne fait un pas pour trouver une entente tout le monde tire la couverte d’un bord ou de l’autre .. Ah oui les policiers c’est abuseurs de pouvoir .. on les mets tous dans le même panier … Il en a quelque uns qui ont peut-être été un peu trop fort .. mais la majorités ne font qu’obéir aux ordres .. Et eux font t’ils des vidéos, vont t’ils sur la sellettes pour se plaindre des mauvais traitements et des insultes qu’ils reçoivent des étudiants …  S’ils n’étaient pas la .. comment pensez vous que ces manifestations finirait … Pire qu’hier .. ca j’en suis sur .. car malheureusement ce ne sont pas tous des pacifiques qui font parti des manifestations …
Nuage

SAMEDI SOIR « Proche de l’émeute »

SAMEDI SOIR « Proche de l’émeute »

JOEL LEMAY/AGENCE QMI

Plusieurs manifestants se sont réunis dans les rues de Montréal, pour une 27e manifestation nocturne pour protester contre l’application de la loi spéciale 78 et la hausse des frais de scolarité, le dimanche 20 mai 2012. JOEL LEMAY/AGENCE QM

VALÉRIE GONTHIER

Le service de police de Montréal (SPVM) s’est dit « préoccupé » par l’intensité de la manifestation qui a frôlé l’émeute samedi soir dans les rues du centre-ville.

« Sur la rue Saint-Denis, c’était particulier. Pour en avoir vu plusieurs (des manifestations), j’ai rarement vu une situation aussi proche de l’émeute », commente Ian Lafrenière, porte-parole au SPVM.

Policiers et pompiers pris à parti, feux dans les rues, vitres d’auto-patrouilles et d’un autobus fracassées. La fin de la manifestation de samedi soir a été marquée par plusieurs débordements.

C’est lorsque les policiers ont voulu disperser la foule que les esprits se sont échauffés. À l’intersection des rues St-Denis et Ontario, des manifestants ont mis le feu à des barricades de matériaux de construction.

« C’était décourageant de voir du monde mettre le feu. Je n’étais pas rassuré, mais pas du tout », lance Ian Lafrenière.

Il ajoute qu’un pompier s’est fait lancer une brique en voulant intervenir. Le commandant Lafrenière n’a pas caché son inquiétude face à de tels gestes de violence.

« Des gaz irritants ont été utilisés contre des policiers et un sac rempli de cocktail Molotov a été retrouvé dans la rue. C’est préoccupant », dit-il.

« Ce n’est pas sécuritaire pour ceux qui se présentent dans ces manifestations pour marcher pacifiquement », ajoute-t-il.

Terrasse

Plusieurs témoins, attablés à des terrasses ou qui déambulaient sur la rue St-Denis, ont assisté à ces débordements.

Une situation qui n’a aidé en rien l’intervention des policiers.

« Ça nous a compliqué la vie que la manifestation se rende sur St-Denis, lance Ian Lafrenière. On essaie d’éviter ce genre de secteur. Mais ça a fait ce que ça a fait. Et ce n’est pas très bon. »

D’ailleurs, les incendies criminels allumés dans la rue ont donné lieu à une intervention sur une terrasse du bar le Saint-Bock.

Des policiers ont notamment lancé du gaz irritant à travers la foule. La scène a été filmée par une caméra de surveillance de l’établissement.

« Un des suspects, qu’on essayait de cibler est allé se cacher sur la terrasse, explique-t-il. Mais des gens s’en sont pris aux policiers et ils ont retenu le suspect pour pas qu’on le prenne. C’est là que ç’a commencé à brasser. »

Selon lui, les policiers ont pris des décisions avec seulement quelques secondes devant eux.

Ian Lafrenière se dit d’ailleurs très fier du travail de ses collègues lors de cette manifestation.

Une équipe de la Sûreté du Québec était aussi présente pour prêter main-forte au SPVM samedi soir.

« Ce n’est pas parce qu’on anticipait la nuit, assure Ian Lafrenière. C’est parce que nos policiers sont fatigués. Ils sont brûlés. On a permis à certains de se reposer.»

Détention

Ce sont finalement 69 personnes qui ont été arrêtées lors de la 26e manifestation nocturne.

Hier, trois d’entre eux étaient toujours détenus par les policiers. Deux sont soupçonnés d’avoir lancé des cocktails Molotov tandis que l’autre aurait agressé un policier.

Les autres manifestants ont été relâchés au cours de la nuit de samedi à dimanche ou dans la matinée hier, sous promesse de comparaître.

Toutes les autres personnes relâchées auraient commis des voies de fait sur des policiers ou des méfaits en endommageant des auto-patrouilles et un autobus de la STM servant au transport des policiers.

Ils sont passibles d’une amende de 500 $ plus les frais, pour un total de 634 $, en vertu d’un nouveau règlement municipal. L’ancienne amende pour un tel méfait était de 100 $ plus les frais pour des méfaits semblables.


– Avec la collaboration

de Daniel Renaud

http://www.journaldemontreal.com



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