Déjeuner royal - Relations internationales - Souvenirs napoléoniens pour le Prince - La France et Monaco - Le PAM s'expose contre la faim - Une Direction des Affaires culturelles très active - La chasse aux moustiques est ouverte
Déjeuner royal
Les festivités du jubilé de diamant, Diamond Jubilee, d'Elizabeth II ont commencé le 6 février dernier et se poursuivent jusqu'en juin prochain. Elles célèbrent les 60 ans de ce long règne qui a commencé le 6 février 1952 à la mort de son père le roi George VI, le couronnement a eu lieu le 2 juin 1953. Cérémonies et expositions se succèdent donc dans tout le Commonwealth. Le 18 mai, la Souveraine accueillait pour un déjeuner au château de Windsor, une cinquantaine de représentants des familles royales du monde entier. Parmi eux l’empereur du Japon, la reine des Pays-Bas, le sultan de Brunei, le roi Michel de Roumanie et le roi Abdullah II de Jordanie. Les souverains du Bhoutan, du Cambodge et du sultanat d’Oman étaient toutefois absents. Quant à la reine Sofia d'Espagne, elle avait fait savoir qu'elle renonçait à se rendre Londres, à la demande du gouvernement espagnol mécontent que le plus jeune fils de la reine ait projeté d'aller à Gibraltar dans le courant du mois de juin. S'ajoute à cette épineuse question celle des droits de pêche alentour. Le roi Juan Carlos Ier, pour sa part, se remet de la fracture de la hanche dont il a été victime lors de cette chasse à l'éléphant au Botswana, qui a tant fait couler d'encre.Naturellement, LL.AA.SS. le prince Albert II de Monaco et la princesse Charlène participaient à cette réunion. La présence de certains invités a suscité la controverse, celle de Hamad ben Isa al-Khalifa de Bahreïn et du roi Mswati III du Swaziland à qui l'on pardonne mal ses treize femmes et la 15e place de sa fortune dans la liste Forbes quand on sait que son peuple vit dans la misère la plus horrible et est ravagé par le sida. Tout cela on l'espère, n'a pas empêché les invités d'apprécier la tartelette d’œuf poché et les asperges anglaises, l'agneau de Windsor et ses légumes variés ainsi que les fraises du Kent et la charlotte vanillée.
En soirée, les mêmes invités étaient conviés à un dîner offert par le prince Charles de Galles et son épouse Camilla, duchesse de Cornouailles.
Signalons qu'à l'occasion de ce jubilé de diamant, une nouvelle version, la 23e, du personnage en cire de la reine Elizabeth a été dévoilée ces jours derniers chez Madame Tussaud. Elle a été réalisée d'après des photos officielles. Autres articles avec des tags similaires
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Relations internationales
Photo (c) CDP Le 15 mai, au Palais princier, trois ambassadeurs ont remis successivement leurs lettres de créance à S.A.S. le Prince Albert II. Il s'agit de S.E. Germain Ngoyo Moussavou, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise, S.E. Boubacar Sidiki Touré, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali et S.E. Mohan Krishna Shrestha, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérale démocratique du Népal.S.E. Germain Ngoyo Moussavou, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République gabonaise est diplômé de l’École de journalisme de Lille et de l'Institut international de la communication de Montréal, il a dirigé le quotidien national L'Union et a occupé plusieurs postes auprès de la Présidence de la République. Il est actuellement sénateur de la ville de Tchibanga et président du groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais au Sénat.
Quant à S.E. Boubacar Sidiki Touré, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Mali, il est diplômé de l’École nationale des impôts de Clermont-Ferrand et docteur en sciences économiques de l'Université Paris X - Nanterre. C'est d'ailleurs en tant qu'inspecteur des impôts qu'il a commencé sa carrière et s'est progressivement dirigé vers des missions dans les domaines de l'économie et de la finance. Il a également obtenu le diplôme du Fonds monétaire international "Cours d'Analyse et de Programmation Financière". Il est actuellement ambassadeur auprès de la France, du Portugal, de l'Ordre de Malte et du Vatican.
S.E. Mohan Krishna Shrestha, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République fédérale démocratique du Népal, titulaire d'un Master en économie et en science politique a effectué sa carrière au sein du ministère des Affaires étrangères népalais. Il représente son pays en France depuis 2010 ainsi qu'en Espagne, au Portugal et en Grèce.
Chaque cérémonie s’est déroulée en présence de Jacques Boisson, secrétaire d’État, Georges Lisimachio, chef de Cabinet de S.A.S. le Prince et de José Badia, conseiller de Gouvernement pour les Relations extérieures. Au cours du déjeuner donné par le département des Relations extérieures, ont été évoquées les relations diplomatiques, culturelles et économiques que la Principauté pourrait développer avec ces trois pays.
Le 14 mai, S.A.S. le Prince Albert II recevait au Palais princier, Osamu Motojima, directeur général d’ITER et les cinq post-doctorants Sun Hee Kim, Ian Pong, Jing Na, Debasmita Samaddar et Shimpei Futatani. S.E. Michel Roger, ministre d’État, et Marco Picinini, conseiller de Gouvernement pour les Finances et l’économie, assistaient également à cette audience. ITER Organization et la Principauté de Monaco ont conclu le 16 janvier 2008 un accord de partenariat, pour une période de dix ans. Il prévoit le financement de cinq bourses postdoctorales tous les deux ans, ainsi qu'un événement scientifique international. La prochaine édition des Monaco ITER International Fusion Energy Days, MIIFED, se déroulera en décembre 2013 en Principauté. Cet accord permet aussi de former la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs issus des pays partenaires, Union Européenne, Chine, Japon, Inde, République de Corée, Fédération de Russie et États-Unis ou de la Principauté de Monaco. Mais aussi d’établir les bases d’un Centre international de recherche en fusion nucléaire. Les post-doctorants, bénéficieront d’une formation dans le cadre d’un sujet de recherche lié aux divers domaines associés à la construction et la mise en fonction du futur réacteur de fusion du projet ITER.
Souvenirs napoléoniens pour le Prince
Le 16 mai, S.A.S. le Prince Albert II s'est rendu au Musée national de la Légion d’honneur et des Ordres de chevalerie, sis dans l'ancien hôtel de Salm, dans le 7e arrondissement de Paris, face au musée d'Orsay. On y propose actuellement et jusqu'au 8 juillet prochain, l’exposition "La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo". Elle est consacrée aux décorations et aux effets personnels de l’empereur Napoléon Ier saisis par les vainqueurs après la bataille de Waterloo, c'est la première fois qu'on peut les voir à Paris. Le Souverain qui était accompagné de S.E. Sophie Thévenoux, ambassadeur de la Principauté en France et de Laurent Anselmi, secrétaire général de la Chancellerie de l’Ordre de Saint Charles, a reçu les honneurs d’un détachement de la Garde républicaine puis a été accueilli par le général Jean-Louis Georgelin, grand Chancelier de la Légion d’honneur, aux côtés de qui on remarquait le général Jean-François Collot d’Escury, directeur de cabinet et le capitaine Yves Minjollet, administrateur du Musée. Puis le Prince a suivi Anne De Chefdebien, conservateur du Musée pour une visite détaillée de l'exposition au cours de laquelle il n'aura pas manqué de reconnaître quelques pièces prêtées par le Palais princier et plusieurs décorations provenant de la collection du Musée du souvenir napoléonien. Il s'est attardé dans la salle consacrée à la Légion d’honneur où se trouve le collier de Grand Maître que l'on remet à tout nouveau président de la République française, puis dans celle où sont exposés les ordres étrangers. On y voit deux cordons des ordres monégasques de Saint Charles et de Grimaldi. S.A.S. le Prince s’est ensuite rendu dans la salle dédiée aux ordres de l’Ancien Régime dont ont été titrés plusieurs princes de Monaco.Après la défaite de Waterloo, les deux voitures de l'empereur, le landau en berline et la dormeuse, furent abandonnées aux mains de l'ennemi, Prussiens et Britanniques, à Genappe. La dormeuse prise par le major von Keller, eut plusieurs propriétaires avant d'être exposée en 1842 au musée Tussaud de Londres, où elle brûla dans l'incendie de 1925. Le feld-maréchal Blücher s'empara du landau en berline abandonné par Napoléon qui avait préféré un cheval pour quitter plus rapidement le champ de bataille. En 1973, un de ses descendants, le comte Blücher von Wahlstatt, confia la voiture au musée national de la Malmaison. Des collectionneurs privés se sont eux aussi mobilisés pour cette exposition afin de reconstituer le butin de Waterloo, longtemps dispersé à travers l'Europe. Le Musée historique d’État de Moscou a également été un collaborateur de premier ordre, fournissant au musée de la Légion d'honneur la plupart des décorations françaises et étrangères de Napoléon. Parmi les seize décorations de l'empereur dont certaines étaient dans la berline, figurent la Toison d'or d'Espagne, l'ordre de Saint-André de Russie ou le Grand aigle de la Légion d'honneur.
Les visiteurs peuvent aussi voir des effets personnels de l'empereur, quelques éléments de son grand nécessaire en vermeil ou une de ses chemises. Sans oublier le chapeau que portait Napoléon le jour de la bataille de Waterloo, l'épée qu'il avait sur lui à Austerlitz et une remarquable serrure à 427 combinaisons.
La visite de S.A.S. Albert II s’est terminée par une réception dans les salons de l’ancien Hôtel de Salm. Le Souverain et le Grand Chancelier ont ensuite eu un entretien privé.
La France et Monaco
Photo (c) CDP La Commission Mixte Franco-Monégasque de Sécurité Sociale s’est réunie, le 15 mai, au ministère d’État. La délégation monégasque était conduite par le conseiller de Gouvernement pour les Affaires sociales et la santé, Stéphane Valeri, accompagné notamment d’Anne Nègre, directeur de l'Action sanitaire et sociale, de Jean-Jacques Campana, directeur des Caisses sociales de Monaco et de Patrick Bini, directeur du Centre hospitalier Princesse Grace. La délégation française était conduite par Christiane Labalme, chef de division des Affaires communautaires et internationales du ministère de la Santé, et comprenait notamment S.E. Hugues Moret, ambassadeur de France à Monaco, Jean-Paul Giacobbi, chargé de mission de la division des Affaires communautaires et internationales du ministère de la Santé, Martine Riffard-Voilque, directrice de l’Agence régionale de santé et Jean-François Gourdon, sous-directeur de la Caisse primaire d’assurance maladie de Nice.Parmi les nombreux sujets abordés au cours de cette réunion, figuraient notamment un point sur le dossier du passage à la Tarification à l’Activité (T2A) et un échange sur l’avant-projet de loi sur le télétravail. A propos du premier sujet, la délégation française a confirmé son accord pour laisser le temps nécessaire aux structures de soins monégasques de se préparer et de s’adapter à ce nouveau mode de gestion, avant de l’appliquer pour les assurés sociaux français qui se font soigner en Principauté. En ce qui concerne l’important dossier du télétravail, qui pourrait permettre aux entreprises monégasques de se développer tout en faisant face au manque d’espace et au coût élevé des loyers en Principauté, la délégation monégasque a confirmé sa demande de pouvoir, par dérogation aux règles européennes, affilier les futurs télétravailleurs résidant en France aux caisses sociales monégasques. Cette discussion entamée l’année dernière s’est poursuivie sur un certain nombre de garanties demandées par la France.
A l’issue de cet échange, la délégation française s’est engagée à étudier rapidement les nouvelles propositions de la partie monégasque, avec pour but d’aboutir à un accord qui permettrait également de fournir plusieurs milliers d’emplois aux habitants des Alpes-Maritimes.
Pour l’ensemble des dossiers, les discussions ont été très constructives, dans un esprit de concertation et d’ouverture, pour renforcer la coopération dans l’intérêt des deux Pays.
Le PAM s'expose contre la faim
Photo (c) CDP A partir du mardi 22 mai et jusqu'au 17 juin, le département des Relations extérieures présente à la Galerie des Pêcheurs, l’exposition photographique du Programme alimentaire mondial "Nourrir l’espoir" illustrant les activités de la plus grande agence humanitaire de lutte contre la faim. Près d'un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde et chaque année, le PAM en nourrit plus de 90 millions dans plus de 70 pays. Cette exposition que le Gouvernement princier a souhaité accueillir dans le cadre de sa politique de coopération au développement et de lutte contre la pauvreté, propose ainsi après Paris, Genève et Bruxelles, une quarantaine de clichés pris en plusieurs endroits de la planète ces 5 dernières années et montre le travail quotidien de l’agence. Rappelons que depuis 2009, le Gouvernement princier soutient à Madagascar, un projet mené par le PAM qui vise à réduire la vulnérabilité de 13.000 femmes et leurs enfants. En 2011, au titre de son aide humanitaire d’urgence, le Gouvernement princier s’est engagé fortement dans l'aide à aux populations souffrant de la faim en Éthiopie, au Kenya, en Libye, au Niger et en Ouganda. A l'occasion de cette exposition, les établissements scolaires de la Principauté sont également mobilisés avec le jeu "Freerice" (cliquez ici pour en savoir plus), qui permet aux élèves d’enrichir leur vocabulaire et leur culture générale, tout en s’engageant dans la lutte contre la faim. Depuis 2007, "Freerice" a permis de nourrir 5 millions de personnes dans le monde.Cette exposition bénéficie des soutiens du Club Image Monaco et de la société monégasque ES-KO, un des leaders mondiaux de services de soutien logistique intégrés.
Une Direction des Affaires culturelles très active
Le mai à 11 h, à l'espace Troparium de l’Auditorium Rainier III, son titulaire Jean-Charles Curau et Françoise Gamerdinger qui l'assiste, révélaient la riche programmation des semaines à venir, avec entrée libre et gratuite. Quatre grandes manifestations furent évoquées, le Forum des artistes de Monaco, le Festival international d’orgue, le Fort Antoine dans la ville et l'exposition de photographies de Jérôme Schlomoff. Le Forum des artistes de Monaco, exposition d'artistes plasticiens monégasques ou résidents, professionnels et amateurs, peintres, sculpteurs et photographes, se tiendra du 1er au 10 juin prochain, à l’Auditorium Rainier III, tous les jours de 14 à 19 h.Sept dimanches seront dédiés à l'orgue à l'occasion du 7e festival international d'orgue qui se tient sous la direction artistique d'Olivier Vernet organiste de la Cathédrale. Il s'agit des des cinq dimanches de juillet et des deux premiers d'août, à 17 h.
Le festival du fort Antoine dans la ville abordera sa 42e édition qui aura lieu du 16 juillet au 20 août.
Jérôme Schlomoff exposera ses photographies du 25 septembre au 21 octobre, salle d’exposition du quai Antoine-Ier.
Le dimanche 14 octobre, la Journée européenne du Patrimoine consacrera sa 17e édition à Albert Ier de Monaco. Il est décédé le 26 juin 1922. Ce sera donc une façon de célébrer le quatre-vingt-dixième anniversaire de son décès mais aussi de faire mieux connaître les différents domaines qu'a abordés le Prince, océanographie, paléontologie par exemple, sans négliger son rôle politique,
Le 12 décembre, la programmation de la DAC se terminera par un concert de musique baroque à la chapelle de la Visitation; la "Noche buena" par l'ensemble la Fenice.
Cette même Direction des Affaires culturelles participe aussi à une autre entreprise, cette fois en collaboration avec la Direction de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports. Le Pass’Sport Culture, fruit de ce partenariat, offrira aux adolescents la possibilité de se distraire agréablement durant les grandes vacances qui approchent. Ils pourront découvrir la danse sportive avec l'Association monégasque de danse sportive, la danse-comédie musicale au Club Ninette, la danse country au Mayflower Country Steps, la boxe chinoise et thaï à la Fédération monégasque de sports de contact, le squash au Squash rackets club et le monde marin au Musée océanographique. Outre ces nouveautés, le Pass’Sport Culture 2012 maintiendra également les ateliers qui remportent traditionnellement un grand succès. Une trentaine d’activités seront ainsi proposées, les loisirs nautiques y sont prépondérants, aviron, kayak avec la Société nautique; stages de plongée, randonnées aquatiques, jet-ski, séances de tennis au Monte-Carlo Country Club, de tir à la Fédération monégasque de tir, et aussi du bowling ou du jorkyball. Les activités artistiques ne sont pas oubliées, notamment la création libre à partir de supports multiples tels que le bois, le fer…, les stages de guitare ou les ateliers de personnalisation d’un vêtement ou d’un accessoire. Le Pass’Sport Culture 2012 permet également aux adhérents de rencontrer les jeunes étrangers du Centre Méditerranéen de Cap d’Ail et de partager cette année l’expérience d’un stage de théâtre en anglais. En fonction de leurs goûts et de leur temps libre, les adolescents peuvent choisir de participer à des stages d’une semaine ou à des "activités découvertes", allant de quelques heures à une journée. Il suffit d'être âgé de 13 à 21 ans, de résider ou d'être scolarisé à Monaco, et de s'inscrire moyennant un forfait de 42 € pour un mois ou de68 € pour deux mois, au Centre d’Information de l’Éducation Nationale, 18 avenue des Castelans, Tél : 98-98-87-63. Les inscriptions aux activités commenceront le 18 juin. Le formulaire, dûment rempli est à retirer au CIEN ou à télécharger sur le site spp.gouv.mc. Précisons que le Pass donne droit à toutes les activités en fonction des places disponibles.
La chasse aux moustiques est ouverte
Les équipes de la Direction de l’aménagement urbain, DAU, ont commencé leur traitement préventif contre les moustiques, y compris le moustique tigre. Ce dernier, l'aedes albopictus, est dangereux, il peut transmettre des maladies tropicales, dengue et chikungunya notamment. Il est prêt à l'attaque après six mois d’hibernation.Entre les mois d’avril et d’octobre, des pulvérisations régulières du larvicide biologique "Vectobac" sont renouvelées toutes les trois semaines dans les espaces et les jardins publics, sur les étendues d’eau, aux endroits où il y a des risques d'eau stagnante permanente ou temporaire. Ils peuvent être le siège d'un développement larvaire pour le moustique. Ce traitement contient une bactérie qui empêcher le développement des larves et l’émergence de toutes les espèces de moustiques adultes. Elle agit de façon sélective, uniquement sur les moustiques, elle n’est pas toxique pour les humains, les animaux domestiques ou la faune aquatique. En plus de ces traitements préventifs, des campagnes ponctuelles sont réalisées en fonction des plaintes et des observations des agents qui sont sur le terrain. L’eau stagnante reste l’endroit privilégié pour le développement les larves. Il est donc important que les particuliers soient attentifs et évitent de laisser des eaux stagnantes dans des bidons, des seaux ou des coupelles de pots de fleurs. On peut se protéger des piqûres en portant des manches longues, en utilisant des répulsifs cutanés, des moustiquaires ou des diffuseurs électriques. La prévention est importante dans cette lutte contre les moustiques, l'on sait qu'après l'éclosion, la dispersion du moustique s'effectue sur quelques centaines de mètres autour des lieux de ponte.