Les derniers jours se sont avérés plutôt tranquilles dans l’actualité des arts visuels. Toutefois, la fin du mois de mai s’affiche déjà comme étant plus mouvementée. En effet, deux solides observateurs de la scène artistique ont été aux postes cette semaine. Nos lectures.
Nicolas Mavrikais, «Le poids du monde», 17 mai 2012, Voir.ca.
C’est le retour du critique du Voir après deux semaines d’hiatus. Si nous apprécions particulièrement sa plume, son dernier texte, qui traite de l’exposition de Jana Sterbak, nous a semblé l’avoir peu inspiré. En bon enseignant d’histoire de l’art, Mavrikakis nous retrace la carrière de l’artiste et les enjeux de sa pratique. Cependant, le parcours et les œuvres de son expo en question n’y sont que trop rapidement abordés.Jérôme Delgado, «Biennale internationale d’art numérique – Brûler dans le noir», 19 mai 2012, Le Devoir.com.
Ce weekend, le collaborateur du Devoir s’est attardé à «Out of the Blue/Into the Black» dans le cadre de la Biennale internationale d’art numérique [BIAN]. À cet effet, nous sommes du même avis, l’exposition «est un des meilleurs coups de l’actuelle manifestation.» Dans son texte, Delgado y fait un parallèle entre l’accrochage et «un bon vieil air rock, dont on ne se lasse pas.» L’analogie est surprenante, peut-être forcée, mais elle donne du panache à cette lecture fort bien ficelée.Image 1 : Jana Sterbak, Acteon at Home, 2005. Image 2 : La simplicité de la projection de la lumière est à la base de Tripwire, du duo Ashley Fure à la musique et de Jean-Michel Albert à la conception.Photo : Conception photo.