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L’atelier d’écriture du samedi : écriture vampirique

Publié le 23 mai 2012 par Frederiqueauteure

Si je devais vous recommander un seul exercice sur tout ce blog, ce serait peut-être celui-ci (même si j’aime aussi beaucoup celui sur le crime avec la chanson de Nick Cave…).

La conception de cet atelier “Vampires” s’est faite un peu par “hasard” (je n’y crois pourtant pas !) et grâce à une recherche internet de nouvelle brève sur le vampirisme. Car en partant d’un texte entier et court comme modèle, il y a en général moyen d’en composer un du même genre en une séance ou presque…

Je me suis laissée séduire par : La petite fille qui mordait ses poupées de l’auteure contemporaine pour adultes et ados, Gudule. Cette nouvelle a été publiée dans le recueil La solitude du vampire (Librio, 2003).

En approfondissant mes recherches, je me suis aperçue qu’il existait également un court métrage éponyme sorti en 2009, inspiré de la nouvelle et en reprenant le texte quasi-intégralement.

J’ai d’abord proposé un visionnage du film :

L’atelier d’écriture du samedi : écriture vampirique

Ensuite, nous sommes passés à la lecture de la nouvelle et en avons étudié la structure… 4 parties se dégagent de l’histoire avec chaque “victime” (ou non) de l’héroïne : la poupée, le chat, la copine, l’homme…

J’ai donc proposé de réécrire la nouvelle en n’imposant qu’une contrainte. Au lieu que l’histoire soit racontée du point de vue d’une petite fille, elle doit l’être du point de vue d’un garçon. Et bizarrement, on se retrouve à écrire une histoire extrêmement différente. Pourquoi ?

Le titre de la nouvelle change, les victimes changent également ce qui modifie un peu l’intrigue. Même si on n’arrive pas à se le représenter, on n’imagine pas à quel point notre histoire ne ressemblera en rien à celle écrite par notre voisin(e).

Nous avons donc écrit par tranches d’environ 10 minutes chaque partie de la nouvelle et avons fait un tour de lecture à chaque étape, pour partager l’évolution de nos histoires respectives.

Résultat : des nouvelles variées et étonnantes ainsi qu’une sensation de productivité assez incroyable.

Un exercice à essayer, qu’on soit ou non mordu d’histoires de vampires…



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