Un jour, j’ai reçu un vrai courrier, une vrai lettre de celle qui te touche, de celle qui n’est ni numérique, ni payable, ni promotionnelle.
Non cette lettre était une attention, un geste rien que pour moi, parce qu’il savait que cela allait me toucher, parce qu’il savait que j’aimais les mots couchés sur du papier, parce qu’il voulait me faire plaisir.
Cette lettre, je me rappelle chaque mot, écrit vite et maladroitement. Dans cette lettre, je me rappelle aussi ce petit présent pour une personne chère à mon cœur.
Je me souviens de cet origami représentant une fleur : l’edelweiss.
Comme un jeu, il m’a mise au défi, comme un présent il a su faire de quelques choses de simples un merveilleux souvenir.
Je me remémore cet instant, où lorsque j’ai ouvert ma boîte aux lettres, j’ai vu écrit à la main, mon nom et mon prénom. J’ai regardé le timbre postal. Mon cœur battait à la chamade, il faisait poom poom. Il me fallait l’ouvrir vite, mais avec soin. Je me suis précipité dans l’ascenseur. J’humais l’odeur de cette enveloppe parce que je savais qui cela pouvait être. Nous en avions parlé une fois, juste une seule fois. Il s’en était souvenu. Il s’était également souvenir d’une date plus qu’importante pour moi, il nous faisait ce cadeau.
Je suis arrivée chez moi, et là j’ai pris le temps. Je me suis assise avec un café, j’ai ouvert cette enveloppe. Mes yeux pétillaient de joie. J’ai lu, relu chaque mot. (En fait j’ai du la lire une bonne dizaine de fois). J’ai pris l’origami, j’ai essayé de le faire. Manque de bol plus quiche que moi, tu trouves pas.
Puis j’ai pris mon temps, cette fleur à un beau message, un beau langage. Nous qui parlions langage corporel, PNL, je n’ai pu m’empêcher d’aller y découvrir sa signification.
Puis ma lettre, je l’ai mise dans mon sac, et l’ai transporté avec moi pendant longtemps, très longtemps. Parce que ce souvenir là, cette attention était belle.
Oh je sais que tu n’as jamais su tout ce qu’elle m’avait provoqué cette lettre, trop gênée de te le dire, trop ou pas assez. Maintenant, tu le sais.
Il nous reste à gravir un défi monumental, et je sais que si nous mettons Paris en bouteille près des quais parisiens où les cerisiers fleurissent, ce sera là encore un très beau moment.
Merci G …