Aujourd'hui, c'est mécanique

Publié le 24 mai 2012 par Anaïs Valente

Mécanique.

Chimique.

Automatique.

Quoi qu'il en soit, c'est systématique.

Les larmes coulent, encore et encore.  Et encore et encore.  Ne pas penser.  Ne pas y penser.  Mais penser à ne pas y penser, c'est y penser.

Alors les larmes coulent.

C'est mécanique. 

Ou chimique.

Peu importe, tout ce que je peux vous dire c'est qu'à la longue, tant de larmes, ça pique !

Et ça ne s'arrête jamais.  Les glandes lacrymales ne s'épuisent-elles donc jamais ?  Le chagrin ne s'estompe-t-il jamais ?

Pleurer toutes les larmes de son corps peut-il provoquer la lyophilisation de l'organisme ?

Question du jour...