En fait, la création d'emplois qui augmentent la productivité mène éventuellement à une diminution du travail disponible. Cette équation est donc en dessous d'un jeu à somme nulle, car elle finit par générer d'avantage de chômage quelque part. On peu donc dire qu'en renforçant la productivité, on s'éloigne du plein emploi. Dans le même temps, la population mondiale continue d'exploser, passant de 7 milliards aujourd'hui à 9 milliards en 2046 comme le prédisent les spécialistes.
Cela veut donc dire qu'il y aura donc beaucoup plus de personnes disponibles pour postuler pour des postes futurs en forte diminution. Il semblerait que toute création d'emplois dans le secteur privé devrait être compensée par une croissance d'emplois (intelligents) dans le domaine public, dans des secteurs tels que l'éducation et les soins de santé, par exemple, et qu'en redistribuant les ressources de cette façon, tout gain de productivité se verrait accompagné par d'avantage d'emplois créés spécialement en vue d’améliorer la condition humaine.