Communiqué de presse de la Fondation Brigitte Bardot
Au lendemain de l’élection présidentielle, les ministres de l’écologie et de l’agriculture sortants ont poursuivi la promotion de la destruction d’une espèce animale protégée en faisant signer dans la précipitation et par délégation, le 7 mai dernier, un arrêté ministériel autorisant le tir de 11 loups dans 12 départements français (dont 3 nouveaux).
Cet arrêté est en totale contradiction avec la Stratégie Nationale pour la Biodiversité 2011-2020 mis en place par la France pour tenter de mettre fin à l’érosion de notre biodiversité qui s’accentue depuis de nombreuses années.
Ce texte est la porte ouverte à tous les abus et légalise l’abattage des loups au détriment de la protection des troupeaux trop souvent négligée par les éleveurs ouvertement hostiles à la présence des loups sur notre territoire.
L’année dernière, le précédent arrêté du même style autorisait l’abattage de 6 loups. En réalité 12 loups ont été tués soit par des tirs autorisés, par braconnage identifié comme tel, par mort naturelle ou accidentelle. Ce chiffre est sans doute sous-estimé car on pense que tous les loups braconnés n’ont pas été retrouvés…
La Fondation Brigitte Bardot demande au nouveau président, François Hollande, et à sa nouvelle ministre de l’écologie, Nicole Bricq, de mettre un terme définitif à l’abattage des loups en France et de privilégier les moyens de protection des troupeaux de moutons durant l’estive.