Wahou, quelle semaine !!! Quel anniversaire !! C'était l'événement du mois de Mai. Que de folie, de joie et de rires pendant cette période des 10 ans du Bruits de Lune (du 22 au 26 Mai).
Allez, un petit rapport pour ceux qui n'ont pas pu venir ou écouter cela sur Radio Campus ou Radio Graf'Hit.
Lors de la soirée d'ouverture le mardi 22; tout commença pendant l'inauguration de l'expo des Éditions du Monstre lorsqu'un artiste dénommé Fever attira sur lui toute l'attention. Il avait peint une toile à base de sauce soja, de yaourt bulgare, de kiwi écrasé et de pattes d'antilope. Le public, choqué ou intrigué, dut finalement être évacué pendant une bonne vingtaine de minutes : apothéose de la performance, l'artiste a tenté de manger sa toile, se coinça une patte d'antilope dans l’œsophage et, dans un dernier espoir de survie, revomi le tout sur les murs de la salle.
Le nettoyage effectué, nous pûmes enfin ouvrir les hostilités sur le plateau radio où nous avons eu la joie d'interviewer Pierrot Margerin et son compère Benjamin Nail (de P*M*C*B*) qui nous ont offert une belle démonstration de jonglages avec des bananes.
Et que dire de se qui se passa sur scène par la suite !!
D'abord, les Red Fish Dub Syndrom, tous vêtus d'un costume de Batman nous ont offert une reprise mythique et hommage de Donna Summer. Le public criait, chantait, zoukait. Malheureusement, les musiciens eurent la mauvaise idée d'annoncer que Donna Summer était décédée quelques jours auparavant. Cette info, passait à la trappe dans les médias, transforma la liesse populaire en une crise de larmes générale. La salle dût à nouveau être évacuée à ce moment là à cause de l'inondation qui en découla.
Pour finir en beauté, ce fût au tour de François Corbier de rejoindre l'estrade. Juste avant, j'avais eu , le temps d'une interview avec lui, l'étonnement de rencontrer quelqu'un avec qui discuter de politique intérieure nicaraguayenne. Mais quel spectacle sur scène !! Et une fois de plus la fosse se mit à trépigner, sauter, hurler lorsque LE François Corbier de notre enfance arracha chemise et barbe, les jeta vers les bras tendus devant lui et se transforma en bête affamée, nous balançant une version hardcore du « nez de Dorothée ».
Voilà, je tairais ce qu'il se passa dans les loges lorsque notre animateur bilingue, Barry Dunne, tomba nez à nez avec un plateau de salami mais je vous laisse imaginer...
Ces événements n'ont pas encore eu lieu car le présent texte a été écrit le 21 Mai, veille de cette soirée. J'espère que tout se déroulera comme je l'ai écrit et que je ne vous aurais pas menti.
PS : tous les personnages de cette chronique sont réels hormis Batman (désolé pour la révélation).