Une soirée rose bonbon : 27 robes

Publié le 19 mars 2008 par Anaïs Valente
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 C'est une soirée filles, nénettes, girls, gamines ou meufs, comme vous voulez.  Mais que des filles.  A savoir Mosteak, Moustik et moi, la bande girly par excellence, fans de Dirty Dancing et de Pretty Woman (même pas honte).  Des girls qui ont décidé d'aller voir 27 robes, le jour de sa sortie (c'est dire notre impatience), la nouvelle comédie romantique avec la blonde de Grey's Anatomy que j'ai oublié son nom mais son personnage c'est Lizzie celle qui aime George vous suivez ?
Mais pour qu'une soirée filles soit parfaitement réussie, on commence par s'empiffrer de frites au paprika avec un wrap (prononcez-le bien, à l'anglaise, car si vous le prononcez comme moi vrrrrrap, le serveur ne retiendra pas son fou-rire – mais bon, mignon comme il est, on lui pardonne tout, et puis j'ai qu'à savoir bien parler anglais tiens).  Au poulet, le wrap, avec de la sauce cocktail mais sans oignon cru.  Important, le "sans oignon cru", surtout quand on ne les digère pas, et qu'on a des relents d'oignon pendant les douze heures qui suivent la dégustation, malgré l'ingestion ultérieure de chocolats ou autres glaces.  Donc, sans oignon.  Avec un Ice tea pêche non pétillant.  Important aussi le "non pétillant", ça évite de roter durant toute la séance.
Et oui, on ne rajeunit pas ma bonne Dame, y'a des précautions à prendre maintenant, pour les soirées filles.
On papote, on cause, on babille, on discute.  De quoi ?  Ben de trucs de filles quoi : des collègues qu'on n'aime pas, des mecs qu'on voudrait aimer, du sexe qu'on voudrait pratiquer et de nos problèmes intestinaux qu'on voudrait éradiquer, une vraie "cacatastrophe".  Que du glamour.
Puis on va voir 27 robes.  Armées de munitions : chips, glaces, bonbons de toutes formes et couleurs et boissons.  De quoi faire un billet rien que sur le sujet.  D'ailleurs je vais faire un billet rien que sur le sujet (à lire à 13 heures).  Quelle réactivité Anaïs.  Je sais je sais, faut battre le fer tant qu'il est chaud.
27 robes, c'est l'histoire d'une éternelle demoiselle d'honneur.  27 fois, qu'elle l'a été.  A l'américaine, avec les robes colorées en froufrous, satin, dentelle.  Des robes meringuées.  Elle en rêve, pour elle, d'un grand mariage avec demoiselles d'honneur.  Avec son boss chéri, dont elle est secrètement amoureuse…  En attendant, sa vie est un peu morne (comme la mienne, tiens).  Lorsque sa sœur cadette débarque et que boss chéri en tombe amoureux, cette vie morne explose en morceaux…  Un très joli film.  Drôle (à prononcer droooole comme rôle, et non droll comme troll – moi je dis droll et on se moque de moi, sont pas gentils les gens).  Romantiiiiiiiiik à souhait.  Mignon.  Kiférêver beaucoup au grand amour.  Et puis le grand amour de l'héroïne (je ne vous révèle rien, dès qu'on le voit à l'écran on devine que ça sera LUI), il est brun, aux yeux bleus, et d'un ténébreux à faire frémir une Anaïs.  Un film que je conseille à toutes les romantiques.  Un peu guimauve, c'est clair, mais en vraies filles qu'on est (et on assume), on a adoré.  A-DO-RE.  Je parle pour trois là.  Mais je sais qu'elles seront d'accord même si elles ne commenteront pas pour confirmer (trop fades, les collègues, bien trop fades).