Oui, ça ne veut rien dire et bien entendu, vous ne manquerez pas de me le rappeler. Or, on en est là : juin 2012, je m'ennuie au boulot. Ca se manifeste par des squattages de plus en plus longs sur Facebook, mais aussi, et là c'est intéressant, par l'étendue nouvelle de mes lectures sur le web (je me suis mise à lire Les Echos au travail, c'est pas un signe fort de désintérêt de la réalité ça ?).
Alors je pourrais m'enthousiasmer, surtout en début de mois, quand les sous arrivent mais à Paris, cette joie est souvent courte : tu reçois ton salaire, tu payes ton loyer, tu pleures. Tout le poème de la vie citadine...
Pire, je me comporte comme la nana qui est au taquet dès qu'on lui demande de faire des trucs : "Hey, tu peux m'envoyer le template de la présentation que tu avais faite?" - "Ouais ouais, tout de suite, bien sûr" dis-je sur le ton d'une fille trop contente d'occuper son temps.
Des trucs à faire, j'en ai. Mais ça m'ennuie. Car mon job ne me plait pas. C'est quoi mon job ? Bah, un truc dans la communication. On compte sur moi pour traquer des trucs sur le web mais ça m'emmerde.
Je sais que cela devrait passer, car j'ai une nouvelle occupation, chercher un vrai job qui me plait. J'ai un gros boulot de remise en question, et ça, ça devrait être "riches d'enseignements", comme on dit en entreprise.
Sur ce, je retourne à mes templates...