Pendant ce temps, au bourg, Gilbert Collard fait campagne au café. Marine a fait près de 40% au 1er tour, il est en terrain favorable. Il ne s’embarrasse même pas de réunions publiques et laisse les autres distribuer les tracts.
Quelques jours plus tard, halte chez un viticulteur. Attaque franche et finale fruitée, plus complexe qu’il n’y paraît. Et un goût prononcé pour la politique.
« Je vais vous dire pourquoi Sarkozy a été battu. Il avait promis la sécurité, mais pas la sécurité sur les routes, hein ! » Bonne blague, on trinque. « … Nous tout ce qu’on veut, c’est que les gris y viennent pas trop nous emmerder. »
Et pourtant il en emploie, des gris. « Le problème, il est simple : les Français ne veulent plus travailler. » Bon, l’autre problème, c’est boivent de moins en moins, aussi. Pas simple.
Pas si simple non plus, la politique locale. L’autre jour, par exemple, notre viticulteur a refusé de serrer la main de Collard.
(parce qu’il est avocat)
Au milieu de tout ça, allez savoir, j’ai choisi d’écrire des histoires d’oiseaux, de princesses et de fées. Et je ne suis pas pressé de revenir.
Mais il faudra bien. Vous me raconterez, la capitale, tout ça.