Interdiction de fumer dans un lieu public, interdiction de fumer sur un plateau télé, interdiction de télécharger ou de regarder des vidéos en streaming, interdiction de stationner là où cela ne gène personne, interdiction de rouler en 4×4 dans certaines villes à cause de la pollution, interdiction de marcher sur la pelouse des jardins publics, interdiction de promener son chien, interdiction de cueillir les fleurs, interdiction de boycotter… Souriez, parce qu’en plus vous êtes filmés !
Je ne suis pas contre certaines de ces mesures très utiles qui évitent de semer le chaos mais nous atteignons un tel degré d’interdits que cela frôle parfois la censure et frise surtout le ridicule. Aux Etats-Unis fumer est considéré comme un crime, pourtant les banques vous offre un fusil à l’ouverture d’un compte chez elles (cf Bowling for Columbine, Michaël Moore). Cherchez l’erreur.
Les 4×4 polluent mais on les fabrique, pour mieux les taxer ? Le pétrole est dangereux pour la santé, pour la planète, il est au centre des plus grands conflits internationaux mais que fait-on lorsqu’on trouve une alternative à l’or noir ? On l’interdit, comme c’est le cas de certaines huiles végétales.
Si la “liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres”, à quel moment les pouvoirs publics entravent-ils la nôtre en ne nous laissant guère le choix, comme celui des emballages qui laisseraient moins de déchets dans la nature ?
Cette société faites d’interdits et de compromis parfois nous étouffe. Ceci est un appel à la liberté ; ma seule liberté est de rêver, alors je rêve de liberté. I’m fruuuiiiiit !
Alexandra…