Magazine Journal intime

La boîte à sardines

Publié le 04 juin 2012 par Veronique_m
Sortie entre filles comme on les aime, l'autre soir, avant le spectacle de Louis-José Houde pour les unes et la manif aux casseroles pour moi. On avait repéré un nouveau resto à tapas, The Sardine Can, c'était l'occasion de l'essayer. Au fait, comment se fait-il qu'à part le vieux resto La Bodega qui commence à sentir un peu le renfermé, il n'y ait pas d'autre resto à tapas à Vancouver? Le pauvre Cafe Barcelona sur Granville, que je n'ai même pas eu le temps d'essayer, n'a pas vécu bien longtemps. Il était temps que quelqu'un se lance.
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The Sardine Can doit probablement en partie son nom au fait qu'il offre un tout petit espace, on doit pouvoir y loger 25 personnes au maximum. Une chance, nous sommes arrivées tôt, une table semble nous attendre. Accueil plus que chaleureux par le patron qui portait une écharpe d'équipe de foot, pendant que justement l'unique télé diffusait un match de football. Pourtant c'était le soir du premier match de la finale de la Coupe Stanley... Je sais, les Canucks ne jouent pas, on s'en fiche un peu.
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Un des points forts de ce resto: le service. C'est justement le patron qui s'est occupé de nous, et nous a fait sentir spéciales toute la soirée. Déjà, on apprécie de ne pas se faire servir, pour une fois, par une poupoune au sourire figé, probablement choisie surtout pour son tour de poitrine et qui sert du "you guys" à tout bout de champ. On n'est pas au Cactus club ici, c'est clair. L'espace a beau être petit et rempli en un temps record, on ne s'y sent pas à l'étroit du tout, installées sur des tabourets haut à notre petite table de bois.
"Il faut absolument que vous goûtiez à cette huile d'olive", nous dit le patron. La bouteille d'huile d'olive trône sur notre table, il nous en sert à chacune dans une petite assiette avec une pile de tranches de pain grillé, et on plonge. On se lance dans une conversation au sujet de l'huile d'olive, je lui parle de Vancouver Olive Oil Company que j'ai récemment découvert, bref, ça dépasse la prise de commande polie et impersonnelle.
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Côté menu, c'est assez simple (14 plats plus deux spéciaux du jour), mais il y a de quoi faire plusieurs visites. Pour ce premier essai, nous avons partagé des asperges, un des deux spéciaux du jour, des patatas bravas, du chorizo au Jerez, des crevettes à l'ail et du pan con tomate avec du fromage manchego. J'ai déjà hâte d'y retourner pour goûter les albondigas et le pollo moruna. La carte des vins est plutôt courte aussi mais tous sont espagnols, tout comme les bières servies (Alhambra et Estrella). Il y a également quelques vins mousseux et du sherry.
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Au niveau des prix, c'est plus que raisonnable. Les tapas sont soit à 5$, soit à 10$ (à part l'assiette de jambons crus à 15$), et les portions sont plutôt généreuses puisque nous avons pu partager chaque plat à 4. Le seul que nous n'ayons pas partagé, c'est le dessert! Le clou du repas, d'ailleurs, en ce qui me concerne. La torta de chocolate vaut à elle seule le déplacement. Une sorte de parfait, c'est le cas de le dire, au chocolat, pas sucré du tout, parsemée de fleur de sel et surtout d'huile d'olive, avec quelques croutons à côté. Le coup des croutons, il fallait y penser, mais c'est indispensable. Mariage réussi avec le reste de vin rouge, sourire épanoui sur le visage des filles.
Terrina de chocolate
À refaire très bientôt pour confirmer la bonne première impression, et goûter aux autres tapas du menu. À noter, le restaurant ouvre tôt, à 15h, et il ferme tôt également, 22h30. Autre info intéressante, on a 10% de rabais si on paye cash.
Adresse: 26 Powell St, tout près de la statue de Gassy Jack. Un ajout de qualité à ce coin déjà fort bien pourvu.
Et comme d'hab', si vous aimez The Sardine Can, votez sur Urbanspoon en cliquant sur ce logo:
Sardine Can
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