Le Moulin d'Aure : une addition en or...

Publié le 01 juin 2012 par Béatrice Lebrun
Un dimanche soir...
Nous voulons nous offrir un bon restaurant sur la région.
Quelques clics plus loin, nous sélectionnons le Moulin d'Aure à Graveson.
J'ai bien remarqué le peu d'enthousiasme de mes confrères internautes pour le lieu, mais pour une fois je décide de passer outre ma méfiance atrabilaire.
Mal nous en a pris.
Arrivés à l'endroit, bien indiqué il faut le reconnaître, nous pénétrons par un chemin où il vaut mieux rouler à 2 à l'heure, vus les dos d'ânes placés intentionnellement, et découvrons un mas sans cachet particulier eut égard au prix annoncé des menus.
Installés en terrasse (heureusement protégée par de pauvres bâches vertes car il plut ce soir là), nous constatons que l'ambiance est familiale (il s'agit d'un hôtel également), italienne à fond (pourquoi pas ? plutôt sympa de se dépayser). Le décor est banal, presque insipide.
Cependant, tout au long du repas, une serveuse gentille MAIS très maladroite, et qui ne sait guère réparer ses erreurs, s'ingénie à nous placer sans trop de casse ni de sauce tomate sur nos vêtements choisis, les mets qu'elle apporte. Elle sera en fin de service remplacée par un serveur qui avoue ne pas lire le français quand il s'agira de lire le commentaire de la machine à carte bleue.
Entre la serveuse et le serveur, le match est serré... qui des deux l'emportera devant la caméra cachée que l'on imagine ? Les musts :
- la serveuse nous projette le vin (certes excellent) dans nos verres dégoulinant de ce nectar, plus quelques gouttes dans nos assiettes non essuyées (pas plus que les verres dont le pied trempe dans le vin).
- le serveur nous apporte les cafés : directement posés dans la dernière assiette (vous savez, celle qui sert de "sous-assiette"). Je boue, et décide moi-même de desservir lesdites assiettes, quand, ce qui semble être le patron, attablé un peu plus loin avec le reste de la tribu, vient à mon secours.
Côté menu, cher, pas beaucoup de choix, et sans intérêt. Présentation inexistante, goût sans passion.
Retour au parking : un chemin dans l'obscurité... attention aux chevilles !
A éviter donc.... Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook