L’avantage du pass annuel pour Universal Studios, c’est qu’on peut y retourner autant qu’on veut. L’inconvénient, c’est qu’il est plus difficile de résister à la pression d’y retourner autant que les enfants le voudraient. Et depuis l’ouverture de Transformers le mois dernier, la pression s’est notablement intensifiée, d’autant que notre pass expire le mois prochain. Ce week-end après les sorties de Memorial Day et avant l’arrivée des touristes « out of state » (non-californiens) était donc l’occasion o-bli-gée de refaire un saut (littéralement) dans l’univers des studios, et de compter parmi les premiers à découvrir la nouvelle attraction.
A notre arrivée, Transformers affichait déjà 60mn d’attente. En général, c’est le temps d’attente du « Studio Tour » en pleine saison – la visite du « vrai » site de tournage des studios étant l’attraction phare du parc -. Ce dimanche, le Studio Tour n’affichait que 15 minutes de queue, comme la plupart des autres attractions. Mais bon. On est venu pour Transformers, alors…
L’attente est en fait assez plaisante. Plutôt qu’une interminable queue, l’accès à l’attraction s’organise comme une visite du quartier général de N.E.S.T* pour nouvelles recrues. En passant de salles en salles on se prend au jeu de la mise en scène, aidé par les décors hyper réalistes qui rappellent l’atmosphère des films de la série. La tension s’intensifie jusqu’à l’annonce de l’attaque des lieux par les Decepticons. Il est alors temps de sauver le monde et l’on est poussé dans les bras d’Evac, le cybertron chargé de nous protéger pendant la mission.
Le coeur de l’attraction est un (très) savant mélange de montagnes russes (Evac en est l’un des vagonets) et de projections gigantesques en 3D où l’on se retrouve propulsé dans le feu de l’action des Transformers en lutte contre Megatron. Le réalisme est saisissant et l’on perd tout repère dès la première seconde entre les vraies sensations physiques et les illusions visuelles. La chaleur des explosions et des projections de gaz et d’eau ajoutent au realisme visuel et aux désespoir stomacal d’une chute libre entre deux gratte-ciels, rattrapée de justesse par Bumblebee sur un air de rock . Ça décoiffe !
Transformers est une réussite ! On en resterait bien là, mais impossible sur le chemin de la sortie de ne pas se laisser tenter par les 10 minutes d’attente seulement pour Terminator 2 et the Momy.
Allez, on reprendra p’têt ben un pass pour l’année prochaine !
*Non-biological Extra-terrestrial Species Treaty, pour les initiés.