Magazine Humeur
Au début d’année, j’avais dit à mon cher M. que cette année serait différente pour moi. J’avais basé mon jugement sur deux choses : mon instinct et le fait d’avoir pris pour la première fois l’avion (cela peut paraître bizarre, mais ça ne l’est pas tant que ça). À l’époque (je me fais rire toute seule. Ce n’est qu’il n’y a que cinq mois), je n’imaginais pas être autant dans le vrai en seulement quelques mois :- Je me suis débarrassée du dernier boulet qui me reliait vraiment à mon passé (oui, toi là-bas, coincé dans ta pampa, c’est de toi dont je parle – les chances qu’il lise ces lignes sont infimes, préférant les livres d’images à la lecture – mais sait-on jamais ! Avec un miracle…).- Ma famille est plus soudée qu’elle ne l’a jamais été.- Du mode stagiaire, je suis passée par un double CDD et je suis actuellement l’heureuse propriétaire d’un CDI, toujours dans le cinoche (qui que tu sois, tu peux te mordre les lèvres par jalousie ou autre, c’est tout ce que tu peux faire remarque).- J’avais dit que prendre l’avion me permettrait de mettre un pied à l’étrier pour embrayer vers des voyages aux horizons lointains. Comme vous l’aurez compris à force de vous l’avoir rabâché, je reviens d’une semaine à Londres et je rempile pour tout le mois d’Août à New York.- Je suis passée par une mauvaise période (et là, je vois que ceux qui aiment se réjouir de mon malheur, jubiler – ça tombe bien, c’est le moment… pour ceux qui n’auraient pas compris, le jubilé de la Reine d’Angleterre) et je remonte progressivement la pente, plus sûre de moi, beaucoup plus décontractée aussi, je remercie les Anglais pour ça et leur mentalité ultra ouverte. Je ne leur arrive pas encore à la cheville, mais ça viendra.Si toi aussi tu penses que cet article est prétentieux et que ça t’exaspères au plus haut point, tu m’en vois fort ravie. Cet article est prétentieux, et alors ?! Je fais encore ce que je veux avec mes cheveux (ouais, elle était facile celle-là). Je me vante et je profite également pour penser à toutes ces personnes que j’ai rencontré dans ce passé tumultueux et je me gausse (toujours aimé ce mot, je ne sais pas pourquoi), car je me souviens à quel moment de leur vie je me suis séparée d’elles. Et dans ce cas-là, une expression me vient à l’esprit tirée de toutes ces séries américaines dont je me gave : « in your face ! ».Mon Dieu ! Mais comment elle parle ! Ouais, eh bah ça fait pas de mal de temps en temps. Et encore, je vous passe les sempiternelles articles démontage de personnes ingrates. Vous remarquerez que je n’en fais plus ! Ce n’est pas que je n’ai pas rencontré ou abandonné des gens stupides, non, ça serait trop simple. C’est qu’autant ces mêmes abrutis perdent leur temps à m’insulter, autant moi je n’en perds plus à faire la même chose, même si je vous avouerai que je me délecterais d’utiliser une prose adéquate et subtile afin d’exposer au grand jour leur médiocrité.Enfin bref, on s’en fout et je me suis égarée. 2012, c’est cool et avec le CDI, ça le sera encore plus avec des promesses et des projets…