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L'écrivain américain Ray Bradbury est mort

Publié le 06 juin 2012 par Lauravanelcoytte

Ray Bradbury est décédé mardi 5 juin. (STEVE CASTILLO/AP/SIPA)Ray Bradbury, auteur de "Fahrenheit 451", est mort à 91 ans

Créé le 06-06-2012 à 17h00- Mis à jour à 17h11 Le Nouvel Observateur avec AFP Par Le Nouvel Observateur avec AFP    

L'auteur de science-fiction est également connu dans le monde entier pour son ouvrage "Chroniques martiennes".

Ray Bradbury est décédé mardi 5 juin. (STEVE CASTILLO/AP/SIPA)

L'écrivain américain de science-fiction Ray Bradbury, auteur des "Chroniques martiennes" et de "Fahrenheit 451", est mort à l'âge de 91 ans, a annoncé sa famille mercredi 6 juin.

"Le monde a perdu l'un des plus grands écrivains que j'ai connus, et un des hommes les plus chers à mon coeur. Repose en paix Ray Bradbury", a déclaré sur son compte Twitter Danny Karapetian, petit-fils de la légende de la science-fiction. 

Son œuvre révélait un auteur inquiet de la survie spirituelle de l'humanité face au matérialisme de la société. Adapté au cinéma en 1966 par François Truffaut, "Fahrenheit 451" (1953), inspiré par les autodafés nazis de livres écrits par des juifs, évoquait les dangers de la censure et du contrôle des idées dans un monde totalitaire.

Auteur prolifique (il a écrit cinq cents nouvelles, une trentaine de romans, des contes, des poèmes), on lui doit aussi de nombreuses pièces de théâtre et des scénarios pour le cinéma, comme "Moby Dick" (1956) pour John Huston, mais aussi pour la télévision, notamment "La 4e dimension" et des épisodes de "Alfred Hitchcock présente".

Publié à 17 ans

Né le 22 août 1920 à Waukegan (Illinois, nord des Etats-Unis), Raymond Douglas Bradbury découvre la littérature à l'âge de 7 ans avec Edgar Poe. Fils d'un père technicien et d'une mère d'origine suédoise, il a 14 ans lorsque ses parents s'installent à Los Angeles. Il a 17 ans lorsque sa nouvelle "Script" est publiée dans une revue de science-fiction. 

La chose la plus amusante dans ma vie, c'était de me réveiller chaque matin et de courir jusqu'à la machine à écrire parce que j'avais eu une nouvelle idée", se réjouissait-il en 2000.

http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20120606.OBS7627/r...


6 juin 2012 à 17:01

L'auteur de «Farheinheit 451» s'est éteint à l'âge de 91 ans

 

L'écrivain américain de science-fiction Ray Bradbury, auteur des «Chroniques martiennes» et de «Fahrenheit 451», est mort à l'âge de 91 ans, a annoncé sa famille mercredi.

«Le monde a perdu l’un des plus grands écrivains que j’ai connus, et un des hommes les plus chers à mon coeur. Repose en paix Ray Bradbury», a déclaré sur son compte Twitter Danny Karapetian, petit-fils de la légende de la science-fiction.

(AFP)

http://www.liberation.fr/culture/2012/06/06/l-ecrivain-am...

L'écrivain américain de science-fiction Ray Bradbury, auteur des "Chroniques martiennes" et de "Fahrenheit 451", est mort à l'âge de 91 ans.

Ici, Ray Bradbury est pris en photo à la signature de son roman «Quicker than the eye» le 29 janv...

Steve Castillo/ AP

This Jan. 29, 1997 file photo shows author Ray Bradbury at a signing for his book "Quicker Than The Eye" in Cupertino, Calif. Bradbury, who wrote everything from science-fiction and mystery to humor, died Tuesday, June 5, 2012 in Southern California. He was 91. (AP Photo/Steve Castillo, file)

Ici, Ray Bradbury est pris en photo à la signature de son roman «Quicker than the eye» le 29 janvier 1997.

 

Steve Castillo/ AP

This Jan. 29, 1997 file photo shows author Ray Bradbury at a signing for his book "Quicker Than The Eye" in Cupertino, Calif. Bradbury, who wrote everything from science-fiction and mystery to humor, died Tuesday, June 5, 2012 in Southern California. He was 91. (AP Photo/Steve Castillo, file)

Ici, Ray Bradbury est pris en photo à la signature de son roman «Quicker than the eye» le 29 janvier 1997.

"Le monde a perdu l'un des plus grands écrivains que j'ai connus, et un des hommes les plus chers à mon coeur. Repose en paix Ray Bradbury ", a déclaré sur son compte Twitter Danny Karapetian, petit-fils de la légende de la science-fiction.

http://www.la-croix.com/Semaine-en-images/Ray-Bradbury-l-...

Ray Bradbury, le grand poète de la science-fiction est mort

Mots clés : Chroniques martiennes, Fahrenheit 451, Ray Bradbury

Par Olivier Delcroix Mis à jour le 06/06/2012 à 17:09 | publié le 06/06/2012 à 16:59 Réagir Ray Bradbury en 2000.
Ray Bradbury en 2000. Crédits photo : MARK LENNIHAN/AP
  •   Il était l'un des plus grands auteurs de science-fiction du XXe siècle. Le créateur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451 s'est éteint à Los Angeles, à l'âge de 91 ans.

«J'ai toujours possédé un inextinguible enthousiasme pour la vie. J'écris pour célébrer la vie. Cela n'a jamais changé en soixante ans de carrière.»Voilà ce que déclarait Ray Douglas Bradbury à 82 ans, un an à peine après la tragédie du 11 septembre 2001. C'est avec la plus extrême tristesse que l'on vient d'apprendre le décès de l'immense auteur des Chroniques martiennes et de Fahrenheit 451, à l'âge de 91 ans.

Né le 22 août 1920 à Waukegan, dans l'Illinois, ce formidable fabuliste (auteur prolifique d'une trentaine de romans et de plus de 600 nouvelles en soixante ans) restera sans doute l'auteur de science-fiction le plus lu au monde.

Ses Chroniques martiennes (publiées en 1950) et qui étaient au départ la réunion de 26 nouvelles contant l'histoire de la conquête de la planète rouge entre 1999 et 2026, demeurent un indépassable chef-d'œuvre de poésie et d'humanité.

Issu d'une famille américaine d'origine modeste, un clin d'œil du destin aura voulu qu'il soit le descendant -par son père- d'une sorcière de Salem. Ses velléités littéraires semblent ainsi très tôt liées à l'imaginaire, au fantastique et à la science-fiction. Tout petit, sa mère lui lit les Contes d'Edgar Alan Poe. D'où sa fascination pour les créatures surnaturelles, vampires, gargouilles, momies et autres fantômes.

À trois ans, il assiste à sa première de cinéma: Le Bossu de Notre-Dame une adaptation du chef-d'œuvre de Victor Hugo. Ce film muet le bouleverse. Deux ans plus tard, il voit Le Fantôme de l'Opéra. Ces deux productions cinématographiques inspirées d'œuvres littéraires françaises lui font ressentir des émotions très fortes.«J'ai tout de suite aimé le personnage de Quasimodo, ce bossu désespérément amoureux d'une Gitane et celui de ce fantôme musicien secrètement épris de la diva. Je me suis tout de suite projeté en eux. J'ai aimé ces deux monstres trop humains, injustement rejetés par les autres alors qu'ils sont remplis d'amour. Dans les deux cas, il s'agissait d'histoires d'amour impossible. Tout jeune, j'ai moi-même fait l'expérience du rejet amoureux», confiait-il volontiers.

Enfant de la Grande dépression des années 30, Ray Bradbury ne rêve que d'une chose, devenir écrivain et être publié. Ses débuts sont difficiles. Car les éditeurs trouvent sa prose «trop poétique». Sa première nouvelle, Le Pendule, est éditée en novembre 1941 dans Super Science stories, un fanzine pas cher, imprimé sur de la pulpe de bois (d'où le surnom de «Pulps»). Il publie ensuite régulièrement des contes fantastiques dans des revues spécialisées.

Progressivement, ses nouvelles, oniriques et mélancoliques, sont regroupées en recueils: des Chroniques martiennes (1950)) à L'Homme illustré (1951), en passant par les Pommes d'or du soleil (1953), Le Pays d'octobre (1955), Un remède à la mélancolie (1958), ou Je chante le corps électrique (1970).

En 1951, le cinéaste John Huston rencontre le jeune écrivain, la nuit de la Saint Valentin. Il a lu la nouvelle La Sirène, dans laquelle Bradbury raconte comment un dinosaure tombe amoureux d'un phare, simplement en entendant sa corne de brume. Convaincu que Bradbury est le «fils bâtard d'Herman Melville», deux ans plus tard, il l'engage en tant que scénariste sur Moby Dick, adaptation ambitieuse du célèbre roman avec Gregory Peck dans le rôle du capitaine Achab à la poursuite de la mythique baleine blanche. Bradbury racontera les sept mois de travail hallucinés, passés en Irlande dans la demeure des Huston dans La Baleine de Dublin (1993).

Société totalitaire fustigée

Mais c'est en 1953 que Bradbury franchit une nouvelle étape, avec son roman Fahrenheit 451. Cette contre-utopie, écrite en pleine période de Maccarthysme, met en scène Montag, un pompier chargé de brûler les livres dans une civilisation futuriste, apocalyptique, en forme de société moderne qui se donne l'apparence d'une société heureuse, où les êtres s'épanouissent dans des occupations superficielles, télévision omniprésente, jeux et badinages.

En réalité, à la manière du 1984 d'Orwell, Bradbury fustige une société totalitaire, où la barbarie se dissimule derrière le matraquage médiatique, et où les livres sont considérés comme dangereux, car véhiculant des idées souvent critiques. Le titre du roman indique d'ailleurs précisément «le degré fahrenheit, c'est-à-dire la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume». En 1966, François Truffaut portera ce roman à l'écran avec Oscar Werner et Julie Christie.

Tout en publiant régulièrement de nouveaux livres, La solitude est un cercueil de verre (1986), ou De la poussière à la chair (2002), Bradbury vivait, retiré dans sa maison jaune au coeur du quartier ouest de Los Angeles, avec sa femme Marguerite. Malgré une attaque cérébrale subie à l'automne 1999, et dont il mit trois ans à se remettre, Ray Bradbury n'aura jamais cessé de rester connecté au monde. Toujours fasciné par la planète rouge, le plus célèbre des écrivains ayant chanté Mars déclarait en 1997 «n'en être jamais revenu», alors qu'il avait assisté au Smithsonian Institute de Washington aux premiers pas du petit robot téléguidé Sojourner, baptisé Rocky. «J'aime l'idée d'avoir chanté l'odyssée martienne comme Homère a chanté celle d'Ulysse», déclara-t-il en 2002, alors qu'il venait de recevoir la médaille de la National Book Foundation pour sa contribution à la littérature américaine.

Cette même année, en avril, l'écrivain eut l'insigne privilège de devenir la 2913ème étoile gravée sur les trottoirs de Hollywood Boulevard, à Los Angeles. Ray Bradbury est né dans les étoiles. Il était normal qu'il en redevienne une à la fin de sa vie.

L'écrivain américain Ray Bradbury est mort Par Olivier Delcroix http://www.lefigaro.fr/livres/2012/06/06/03005-20120606AR...  

Ray Bradbury est mort

Par (LEXPRESS.fr), publié le 06/06/2012 à 16:30, mis à jour à 17:16

      Ray Bradbury, l'auteur de
Fahrenheit 451
      et de
Chroniques martiennes
    , est mort. 

Ray Bradbury, le grand auteur de science-fiction américain, est décédé ce mercredi en Californie à l'âge de 91 ans. Né en 1920, il était notamment l'auteur de Fahrenheit 451 (1953), adapté au cinéma par François Truffaut en 1966. Ses Chroniques martiennes font partie de ses ouvrages les plus lus. 

L'Associated Press a été la première à annoncer son décès, citant sa fille. L'AFP mentionne de son côté son petit-fils, Danny Karapetian. Celui-ci a déclaré sur son compte Twitter: "Le monde a perdu l'un des plus grands écrivains que j'ai connus, et un des hommes les plus chers à mon coeur. Repose en paix Ray Bradbury." 

"J'ai hâte d'entendre les souvenirs des uns et des autres à son sujet", a ajouté son petit-fils au site spécialisé dans la science-fiction io9. "Il a influencé tant d'artistes, d'écrivains, de professeurs, de scientifiques... Son héritage vit à travers son oeuvre monumentale, en littérature, au cinéma, à la télévision et au théâtre,mais aussi, et c'est plus important, dans les esprits et les coeurs de ceux qui l'ont lu. Le lire, c'est le connaître. C'est le plus grand gamin que j'aie jamais connu." 

Et les hommages commencent à affluer, notamment sur Twitter. Un membre de la chaîne SyFy rend ainsi hommage à ce maître "fabuleux" au "talent incroyable" qu'il avait "rencontré une fois". Le président du Festival de Cannes, Gilles Jacob tweete aussi sa tristesse. 

L'écrivain américain Ray Bradbury est mort Jacob Gilles @jajacobbi

Ray Bradbury est parti retrouver Francois Truffaut pour lire ensemble à haute voix des livres qu'ils ont appris par cœur (Fahrenheit 451).

6 Juin 12 
 

La légende de la science-fiction venait de signer une contribution dans le magazine The New Yorker. Il y évoquait ses sources d'inspiration et ses propres lectures fantastiques. A 18 ans, "par les nuits d'été, je cherchais dans le ciel la lumière rouge de Mars et criait: 'Ramenez-moi à la maison!'" Plus tard, dans les années 1950, il signait des nouvelles sur cette planète, amenant d'autres lecteurs à rêver à leur tour.  

Ray Bradbury

En supplément sur Ray Bradbury

Extraits

http://www.lexpress.fr/culture/livre/ray-bradbury-est-mor...


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