Le marché de la mode vintâââge : bilan

Publié le 08 juin 2012 par Unefillealyon

Aha, ce week-end j'étais en mode bobo-hipster ! 
Encore ! Oui bah, ça va hein, faut bien que je sorte aussi…
Samedi, on a fait une super ballade parc + berges + centre-ville pour découvrir les animations dédiées à la biodiversité au parc de la Tête d'Or et voir le nouveau pensionnaire : Jixiang, un petit panda roux trop mignon !

Photo Philippe Juste

Ensuite, on s'est reposé à la terrasse ombragée de notre nouveau QG, le Starferry : une jolie terrasse – ginguette sur les berges, loin de la circulation, d'excellentes bières pression et de délicieux burgers. Rhaaaa, quel bonheur !
Et dimanche j'ai donc affronté la pluie pour aller au Marché de la Mode Vintage, que si tu habites Lyon, tu en as for-cé-ment entendu parler ! 
Je connaissais cet événement pour y avoir été il y a deux ans. Mon souvenir était très mitigé : un marché aux puces géant dans une ancienne usine désaffectée : ça avait pourtant tout pour me plaire ! 
Moi qui adore les puces de Villeurbanne, qui vais à Paris pour visiter les puces de Saint-Ouen et à Londres pour Camden… 
Et pourtant : non. Trop léché, trop cher, trop de monde, trop d'ados, trop de spectacles de claquettes et de visiteurs ultra lookés. Ça avait un côté too-much et artificiel, ze place to biz to fly
Bon, en même temps, on va pas tout le temps pinailler. L'initiative est excellente. Et puis la fripe, c'est écologique ! Nan, le problème c'est l'effet de mode… 
Je m'étais dit "tant pis", j'y retournerai dans 3 ou 4 ans, quand les blogueuses mode seront lassées des friperies et retourneront dans leurs H&M et Zara habituels… 
Et pourtant, je me suis laissée tenter. Une horde de copines yelpeuses dans les starting-blocks, une amie qui voulait absolument y aller et venait sur Lyon exprès et l'envie de voir autre chose que des robes corails et des slims rouges en boutique ont fini par me décider. 
Dimanche donc : il pleut des cordes sans discontinuer depuis des heures. J'oublie le côté vintââââge pour me concentrer sur le côté humide de l'évènement.

J'hésite à mettre mes chaussures de randonnée Quechua waterproof mais je me dis qu'avec le nombre de gens hyper lookés qu'il y aura encore au m², vaudrait mieux opter pour autre chose si je ne veux pas encore être la risée de Lyon...  Hop : j'enfile mes vieilles doc Marten's 14 trous de Hooligan au-dessus de mon jean façon "pêche aux moules" ainsi qu'un imperméable. Youhouuu, ambiance Festival de Glastonbury (ou fête de la raie à Oléron) !
Finalement, même si je n'ai (presque) rien acheté (2 foulards pour 5 euros : c'est rien du tout, on est d'accord…), j'ai passé un excellent moment. 
J'ai fouiné, j'ai farfouillé, j'ai retourné des kilos de foulards dans les bacs du Hippy Market, mon amie a essayé des vingtaines de paires de lunettes et j'ai failli craquer pour 3 sacs mais j'ai été très forte !

J'ai récolté précieusement les cartes de visites et flyers de nouveaux créateurs présents qui m'ont vraiment plu et dont les prix ne m'ont pas paru délirants (on en reparle bientôt !). 
Globalement, j'ai eu l'impression que l'effet de mode constaté 3 ans auparavant c'était un peu calmé avec des prix plus réalistes, des vendeurs plus sympas et des visiteurs moins nombreux… 
Ce n'est que mon humble avis, basé sur la journée du dimanche qui était – je pense – un peu "spéciale" à cause de la météo, car quand je lis les avis de mes copines qui y sont allées samedi, j'ai l'impression de me lire il y a 2 ans.



Je ne sais pas si j'y retournerai. Le paradoxe c'est qu'aux puces de Villeurbanne (ou chez Emmaüs à Vénissieux) l'entrée est gratuite et on y trouve des choses tout aussi belles avec une ambiance bien plus authentique, moins de foule et que c'est toute l'année. Mais c'est vrai que le côté événementiel "une fois par an", la musique et l'ambiance "C'est l'enfer de la mode !" valent le détour… 
Et vous, vous y êtes allés faire un tour ? Vous avez le goût des fripes et les vieilles choses ?