D’où nous vient cette hâte à transmettre, cet obsédant souci du patrimoine, cette urgence à classe, trier, conserver les vestiges du passé ? Cet engouement pour les traces d’un paradis perdu que seraient nos campagnes d’enfance, cette nostalgie de l’« avant où les « anciens » avaient raison ? Cette urgence à sauver les derniers vestiges à l’heure du crépuscule, juste avant la nuit close où tout prend fin dans l’oubli ? C’est « la beauté du mort », nous répond l’ethnologue Daniel Fabre ; une pulsion secrète, un attrait de l’agonisant, une fascination pour l’obsolète, le vacillement des derniers. En l’occurrence le socle rural qui cimentait notre identité et dont nous sommes peu à peu détachés.En lire plus voir lire tout ici : Patrimoine et culture paysanne : « La puissance secrète qui suscite notre engouement pour le patrimoine s'adresse d'abord à l'agonie. C'est la beauté du mort ».
Dans la série vu sur le net un débat que j'aimerais ouvrir ici.Les mots des autres étant parfois bien plus puissants que les propres siens, ci-dessous un extrait que je trouve pertinent. ET qui expliquerait les retors du changements, la société du cachez de mes yeux ce que je ne veux voir, etc. Qu'en pensez-vous ?