Bac 2012,… tout avait si bien commencé.

Qui aurait but penser que le Bac 2012, serait un tournant aussi important dans la vie de temps de mes concitoyens? Qui aurait put prédire qu’encore une fois l’histoire aller prendre une virage à 180° pour tout un peuple? Qui aurait pu prévoir ce qui allait arriver? Qui?!!!

Avant de commencer ma narration, juste un petit tour d’horizon sur l’ambiance général: Le pays grogne de partout, grèves sauvages, sit-ing,… ont mis l’économie du pays à genoux. Les braquages, brutalités policières, attaques salafistes,… ont fait fuir les derniers touristes et les quelques derniers investisseurs. L’inflation galopante et les trafiques en tout genre et la contre-bande ont finit par assécher tout un peuple si assoiffé de liberté!

Bref tous les témoins étaient au rouge, rouge sang! Et ce n’est pas le simulacre de gouvernement qui allait sauver le pays! Notre Tartour National, trop occupé par le besoin insatiable d’assouvir ses désirs de folies de grandeurs avait vite fait d’oublier qu’il était la à titre honorifique et sans aucun pouvoir. Son siège était précaire et surtout éjectable! Le peuple s’était vite lassé de ses numéros à 2 balles, ses emportées même pas lyriques et surtout ses contradictions! Gargamelle, son premier ministre ne valait pas mieux! Son expérience en prison ne lui avait même été utile pour rédiger correctement son curriculum vitae. Ne parlons pas de sa dictions: Un mélange de Robocop et de Abou Doulama, le show en moins. Ses apparitions télévisuelles étaient un drame pour toutes les familles avec des enfants en bas âges! Les enfants en faisaient des cauchemars et le pire est que même les parents étaient incapable de les réconforter! Comment faire!

Malheureusement, l’assemblée nationale constituante ne valait pas mieux! Son président, un vrai arracheur de dents, sans foi ni loi! Il avait juré ne pas se compromettre avec les forces du mal pour finalement siéger avec eux!

Et oui la caverne d’Ali Baba et des 40 voleurs avait bien fait tourner des têtes et ses nouveaux locataires étaient la pour bien se remplir la panse!

La moitié du peuple c’était un 23 Octobre , levé aux aurores pour sceller son avenir! Beaucoup d’espoir et finalement si peu de choix on fini par laissé un horde d’affamés prendre les rènes d’un pays au bord du gouffre.

Le président dictateur général en exile en terre sainte, avait laissé les porte de l’enfer se refermer sur nous.

Ainsi donc, la semaine précédent l’épreuve du baccalauréat, le ministère de l’éducation national avait fait appel à l’armé pour sécuriser les lycées ou allait se passer les épreuves ainsi que les convois qui allait transporter les documents nécessaire aux différents examens.

Personnellement, et comme tous les parents, j’avais encore en tête les images des salafistes prenant l’assaut des facultés, brandissant des sabres, des couteaux, des barres de fer. Tabassant enseignants et étudiants en toute impunité! Voir tous ces militaires nous ramenait certes une années en arrières, aux pire moment de notre révolution! Mais ils étaient ici, la partout et c’était ça l’important!

Enfin des hommes et femmes qui protégeait vraiment le pays!… Enfin c’est ce que nous croyons tous!

Et oui, la grande muette était bien une grosse salope!

Nous nous étions déjà fait avoir les tous premiers jours avec ces photos venues d’un autre temps, d’autres moeurs! Alors que le pays était sens dessus dessous, des gens avaient trouvaient des fleuristes ouverts pour confectionner des bouquets de roses rouges pour les offrir à cette armée qui a su dire non,… alors qu’elle avait si bien dit oui auparavant!

Nous avons si facilement été berné: Un président qui fuit son pays juste à cause de quelques milliers de citoyens descendus dans la rue, criant devant le premier ministère « Dégage, Dégage,… »! Alors que Salah a tenue des mois et même échappé à un attentat et que Bachar sirote encore paisiblement son verre de thé!

Non on s’est bien fait avoir et pourtant nous aurions du nous apercevoir qu’ils y avait un immense laissé aller. Que cette armées qui étaient postées dans tous les coins névralgiques du pays avait plus agit comme somnifère que comme vraie force de dissuasion.

Son général nous avait pourtant promis, que la révolution sera mené à terme mais apparemment nous ne parlions pas de la même révolution!

Nous voilà aujourd’hui prix au piège.

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Ce qui m’attriste le plus c’est de savoir que nous allons marcher sur les pas de tant de dictatures qui se sont toutes soldée par de retentissant échecs!

Comment faire pour dépasser tout cela? Comment faire pour aller de l’avant,… comment?

Et bien peut-être en arrêtant de lire ces conneries, et de croire toutes celles que vous lisez sur fessebook et Touitter!

Non mais, tout va bien, chantez, dansez,… soyez heureux et Viva El Tunistan Libero!