Après la percée de Marine Le Pen au premier tour de la présidentielle, la Licra a constaté qu'aucun parti ne s'était engagé formellement à respecter le désistement républicain. Et a donc décidé d'envoyer à chaque candidat un appel "aux convergences républicaines". Un appel qui a mis en évidence l'absence de consignes claires des états-majors des différents partis, en particulier l'UMP.Pas de consignes claires à l'UMPUn bureau politique extraordinaire du parti doit d'ailleurs se tenir lundi après-midi pour. Objectif? Arrêter sa position en cas de duels gauche-FN au second tour le 17 juin. La ligne déjà adoptée lors des cantonales du ni FN ni Front républicain anti-FN devrait l'emporter. Du côté du PS, Martine Aubry avait affirmé dans un premier temps que tous les candidats de son parti se maintiendraient, même en troisième position, avant de dire qu'elle choisirait le "parti républicain" si le risque FN était trop important.Le président de la Licra Alain Jakubowicz a estimé que "le temps n'est plus aux belles paroles mais aux actes. Nos souhaitons que les bonnes intentions se concrétisent sous la forme d'un engagement public du plus grand nombre possible de candidats". Et que ces premières signatures soient suivies "de nombreuses autres et de prises de position fortes pour l'entre-deux-tours".
C’est quand même beau la politique, ils s’insultent, ils se crachent dessus, mais contre le FN, ils deviennent des amis.
Plus pourris tu meurs…