La haine parce que des histrions comme Dominique Bussereau et autres aigris que Ségolène Royal avait battu en s’implantant en Poitou-Charentes se mêlent au combat en appelant à voter pour Falorni et même des gens du Front national. C’est dire. On peut comprendre Falorni, qui est courroucé de l’attitude du Parti socialiste d’avoir parachuté Ségolène Royal mais, il s’agit des règles des partis et il faut accepter ces règles.
Il n’y a point de fierté que d’être élu avec l’appui de la droite et de l’extrême-droite. Une victoire de la honte serait plutôt un désastre pour Falorni qui, in fine, sera l’otage de ces extrémistes. Mettre en sourdine ses idéaux en privilégeant ses ambitions personnelles ne peut honorer personne. Toujours est-il que, si Ségolène Royal passe dimanche, sa victoire sera encore plus éclatante face à ce mano a mano fratricide.