Oui, je sais toi qui me lis régulièrement ou qui tombe ici par hasard t’as l’impression, vu mon langage ampoulé (non ça ne signifie pas que j’ai des ampoules aux doigts… parfois des moufles mais je me soigne), que je suis du genre à lire Proust au petit-déjeuner et Tolstoï dans le texte… Détrompe-toi, je vais briser un mythe : moi ce que j’aime c’est la chick-lit.
La Chick-Lit qu’est-ce que c’est ? Littéralement, ça signifie « littérature pour poulettes », qu’on peut extrapoler comme de la lecture pour gonzesses, nanas, dindes, quiches. Ouais, vu comme ça, on se dit que le décor est planté et que ça s’adresse aux pintades obnubilées par les fringues et leur manucure. Que ce soit vrai ou pas, je revendique le droit d’aimer. Non mais.
8 bonnes raisons d’aimer la chick-lit :
- C’est drôle, et c’est même l’une des caractéristiques principales de la chick-lit. Gags, gaffes, quiproquos ou humour noir, ça fait toujours du bien !
- Les couvertures sont jolies : roses ou pas, elles sont toujours girly, trendy, flashy. Comme un accessoire à avoir dans son sac à mains, un it-book, quoi, que l’on n’hésite pas à sortir (et pas seulement à la plage). Même pas honte !
- Ca se lit vite et bien. D’aucuns diront que c’est pas du Dostoïevski, mais en même temps, on sait à quoi s’attendre rien qu’en voyant la couverture. Alors si on veut lire un truc qui ressemble à du Dostoïveski, on choisit plutôt Crime et Châtiment (parce que c’est du Dostoïevski, justement, ça tombe bien).
- On s’y retrouve forcément un peu, on s’identifie toujours de près ou de loin à l’héroïne (oui, c’est toujours une femme) et/ou à ses amies, du coup on lit un peu comme on retrouverait une copine pour boire un mojito café.
- Les sujets de société contemporains y sont abordés, mais avec frivolité. N’empêche, on en parle. La difficulté à être mère et femme active par exemple (Je ne sais pas comment elle fait d’Allison Pearson), la réussite des femmes dans le travail et la jalousie des autres (Lexi Smart a la mémoire qui flanche) ou le célibat quand on 30 ans (Le journal de Bridget Jones).
- C’est rassurant parce que ça finit toujours bien, même quand c’est très très mal parti, la roue tourne toujours et c’est la happy-end assurée ! Alors on lit détendue, on n’angoisse pas pour l’héroïne et on se dit que pour nous aussi ça peut s’arranger !
- Ca aide à relativiser, souvent. On n’est jamais aussi cruche que l’héroïne. Et on ne se met jamais dans des situations aussi tordues.
- On y apprend quand même des choses, si ! Moi par exemple, avant Sex and The City, je connaissais ni Manolo Blahnik ni Christian Louboutin.
Et toi, tu aimes glousser et caqueter ?
*Si une partie de cet article te dit quelque chose c'est normal, je l'avais publié sur un autre blog avant de le rapatrier ici.