Une partie de l'équipage sur le zodiac nous amenant à terre.
Antoine habillé à l'ancienne, tout comme Anicet :-)
L'ambiance dans le zodiac est burlesque puisqu' Anicet a décidé de passer son déguisement de clown pour ajouter du style à l'éthique. Accueilli par un chauffeur de bus loquace, le temps a vite passé jusqu'à la marche d'approche.
Début de la marche d'approche
Une fois au pied du Old Man of Hoy, je réalisai le défi, agréablement paniqué, qui s'offrait à nous. En effet, le but de l'escalade n'était pas seulement d'arriver au sommet mais d'emmener tous les copains au sommet...Parfois, il faut choisir ses copains avec soins :-). Bref, sans topo, avec trop peu de matériel, au moins deux boulets de la grimpe - Eudeline et moi - et un clown, la tâche ne serait pas aisée pour Seb, notre ouvreur.Remarquez la précision des chaussons de grimpe!
Appréciez la main de rechange, si l'une ne pouvait plus serrer les prises!
Le Old Man of Hoy est une pile d'assiette relativement instable. Par endroit, le caillou s'efface sous le sable pour ajouter au plaisir de l'ouvreur. Si la géologie du lieu est spéciale pour le grimpeur, son éco-système l'est aussi...C'est un immense nid, une zone d'accouplement formidable pour les pingouins et les fameux pétrel-tempête qui crachent sur les intrus. Les oiseaux couvent leurs oeufs avec un incroyable témérité, j'ai été assis pendant dix bonnes minutes au relais à moins de 20cm d'un pingouin terrifié...
Freddy Drums and Gong a emporté de quoi rythmer l'ascencion.
On escaladé 60 m avant de se retrouvé bloquer par une traversée trop longue, trop engagée pour l'ensemble du groupe. L'itinéraire choisie, d'après une lecture direct du caillou, s'est avéré n'être pas le bon. On a buté sec. La descente fut longue, car l'échec ralenti le temps. On a décidé de retraverser l'ile à pied pour rejoindre le port où nous attendait le zodiac.
Un mouillage isolé.
Seb ronfle tandis que Freddy et Tancrede prépare du bio.