Libye : le nouveau pays sans foi ni loi dont personne en Occident ne veut voir

Publié le 13 juin 2012 par Menye Alain

L’avocate de la CPI Melinda Taylor

Les nouvelles autorités libyennes ont été installées grâce à la puissance de feu de l’organisation terroriste et nazie nommée OTAN. Pour que son action n’ait pas de problème, elle s’était appuyé sur son bras judiciaire, la Cour pénale internationale (CPI). Ce tribunal dédiés aux Africains, pour ne pas permettre de porte de sortie au clan du frère Guide Mouammar Kadhafi (Saif, Senoussi et le frère Guide lui-même), en les inculpant d’entrée de crime contre l’humanité, sans la moindre preuve.

Saif al-Islam est depuis le mois de novembre 2011 dans les geôles de la tribu et milice de Zenten. Rien n’est fait, ni enquête ni inculpation depuis 7 mois. Comment peut-on détenir une personne sans un début d’inculpation ou même une quelconque enquête ?  C’est bien la preuve que, d’une part, le CNT n’est qu’un agrégat de félons installés par l’OTAN pour permettre le pillage de la Libye, et d’autre part, les vrais dirigeants de ce pays, ce sont les milices et elles n’ont aucune once de preuve contre le fils Kadhafi qui aurait “recruté des mercenaires” selon les accusations de la CPI. Alors, quand le CNT argue qu’il organisera des élections pour la mise en place d’une Constituante le mois prochain, ça fait plutôt sourire. Là, les médias “mainstream” qui ont participé à l’opération raciste qui a détruit la Libye nous diront que c’est génial, il y a enfin la démocratie en Libye. Mais, aucune protestation ni indignation avec l’emprisonnement illicite de quatre membres de la CPI. 

Comme vous le savez sans doute, quatre membres de la délégation de la Cour pénale internationale (CPI), sont détenus depuis jeudi en Libye, et ont été placés dimanche en détention préventive pour… 45 jours. Selon le bureau du procureur général : «Ils ont été placés en détention préventive pour 45 jours dans le cadre de l’enquête». Le chef de la «brigade de Zenten» en Libye, le renégat islamiste Ajmi al-Atiriqui affirme que les quatre membres du personnel de la CPI ont tenté d’échanger des documents avec Seif al-Islam qu’ils étaient allés rencontrer, pour en savoir un peu plus sur sa détention. Un homme emprisonné, maltraité peut-il exploiter un document devant un tribunal partial ? Car, il n’y a pas de doute possible, ces gens, n’ayant aucune preuve, vont quand même condamner cet home à la peine capitale. 

Les autorités judiciaires libyennes ont ouvert une enquête sur l’affaire de tentative de remise de documents injustifiés par une avocate de la Cour pénale internationale (CPI), Melinda Taylor (photo), à Seif Al-Islam Kadhafi, avait annoncé le représentant libyen auprès de la CPI, Ahmed Al-Djehan. Or, la Convention Européenne des Droits de l’Homme, en son article 3 b reconnaissant ” à tout accusé le droit de disposer des facilités nécessaires à la préparation de sa défense ” implique nécessairement l’accès, pour lui, à toutes les pièces du dossier. La jurisprudence spéciale de la justice libyenne qui n’existe d’ailleurs pas est bien la preuve de graves inconséquences d’une législation qui porte manifestement atteinte aux droits de la défense.

Souvenez-vous des infirmières Bulgares. Si c’est le Régime de la Jamahiriya arabe libyenne et socialiste de Mouammar kadhafi qui avait placé ces gens de la CPI en détention, l’affaire ne se serait pas arrêtée là. on a appris ce soir que des membres de la CPI leurs ont rendu visite dans leur prison. On comprend que les galopins de Benghazi bénéficient d’une impunité sans limite. Les mêmes avaient annoncé qu’ils ouvriraient une enquête après l’assassinat macabre du frère Guide Moummar Kadhafi. Nos médias en parlent encore ? Non, évidemment. Vous comprendrez que ces gens cautionnent la barbarie des milices libyennes et du CNT sans états d’âme mais cris au loup sur des exactions qu’ils inventent à l’encontre du régime syrien. Ces gens ne sont que des monstres à visage humain !