Magazine Journal intime

La neurologie au service de la compréhension de l'autisme

Publié le 14 juin 2012 par Vanessav
Je confirme encore ici que je ne connais rien à l'autisme sauf ce que j'en lis (biographies et romans dont le héros présente certains symptômes, souvent avec syndrome d'Asperger) et les reportages que je visionne. Mais les avancées sur ce que le spectre autiste représente m'intéressent toujours infiniment. Parce qu'il est question d'apprentissages différents, parce que le fonctionnement cérébral des personnes atteintes est un mystère "fascinant" et que j'aime les neurosciences. C'est vrai que cette présentation est un peu dépersonnalisée mais je ne connais personnellement aucune personne atteinte et que mes démarches de sensibilisation n'ont pas d'objectif.
La neurologie au service de la compréhension de l'autisme
Alors aucune hésitation, le dernier magazine "Cerveau&Psycho" de mai/juin 2012 est arrivé chez nous dans les premiers jours de mai et pas seulement pour ses sirènes. Son dossier sur l'autisme est très complet et très bien fait pour comprendre les différentes implications du spectre autistique.Il est, d'une part, conséquent, clair, pédagogique et aussi très précis, pour expliquer ce qu'est le spectre autistique, autant en terme de symptômes que de présentations neurobiologique ou génétique.L'autisme serait un dysfonctionnement d'une partie du cerveau et non pas un trouble ou désorganisation du cerveau. Le cerveau réagit ainsi à tout, avec un ordre différent et tout autrement. Et (bien-sûr, même si certains pensent pouvoir vaincre) l'autisme ne se guérit pas.
Leur cerveau est physiquement connecté d'une autre manière. Les implications sont alors plus discernables et compréhensibles: interaction sociale et intelligence différentes.Mais il est réconfortant de lire une confirmation de l'intelligence des autistes (pour ceux sans handicap intellectuel), le potentiel intellectuel n'étant pas la capacité d'adaptation parmi les non-autistes. Alors oui les tests d'intelligence ne sont pas adaptés aux autistes et relèvent aussi parfois un dépistage tardif. Selon le "syndrome" autistique d'ailleurs, les tests ne sont pas les mêmes.Le parti-pris des experts (et je ne peux que les suivre à 100%) est de faire le pari de l'intelligence. En considérant un dépistage précoce et l'action coordonnée des spécialistes, les apprentissages peuvent alors être adaptés et offrir les stimuli à même de leur donner l'impulsion. Par exemple, les plus jeunes sont plus sensibles à l'écrit qu'à l'oral... même avant de parler.Et même si les autistes n'ont pas la "théorie de l'esprit" des neurotypiques leur permettant de comprendre l'autre, ses propres émotions, d'interagir et d'anticiper, il est clair qu'ils montrent une forme d'attachement à l'autre bien précise.
Beaucoup de points sont à relever, en fonction de notre attente, de parents, de formateurs, de spécialistes etc... Je vous laisse lire ce qu'en pense une maman d'enfant autiste et là une réflexion de cette même maman sur la "Théorie de l'esprit". Et je ne peux que souhaiter le plus de dépistages précoces!

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