Communiquer sur sa vie privée #twitter #Facebook

Les réseaux sociaux ce sont de bons outils de partage, d’échange, et d’interactions entre « amis ».
Tu peux raconter ta dernière bourde, ou montrer à quel point ton monstroplante a progressé dans ses bêtises. Tu peux même relier l’image aux coms, si tu as Instagram ou autres.
Non, puis alors ce qui est génial c’est que tu peux te la jouer à Meetic en affichant clairement ton statut : En couple, Marié, Célibataire, Séparé, En partenariat domestique… Et le must, c’est que tu peux modifier en direct et tous tes amis / contacts peuvent t’encourager, te soutenir, pleurer avec toi ou être heureux.

C’est très efficace, tu n’a même plus besoin d’appeler tes proches pendant des heures, tu n’as plus besoin d’entendre les critiques désobligeantes du pourquoi tu a rompu officiellement…

Alors, c’est comme tout il y a du bon , tes amis les « vrais » vont te soutenir, likez des coms, postez , retwetter …  Et puis du moins bon, les gens vont se permettre de dire des choses parfois terribles.

Les critiques sur les ressentis :

Parce qu’effectivement, quand tu prends le risque de t’exposer publiquement, à un nombre considérable de contacts. Tu donnes l’opportunité aux autres de réagir, de juger négativement ce que tu penses. Tu écris un ressenti, ce qui soit-dit en passant n’a pas lieu d’être critiqué. Tu livres un sentiment et c’est une émotion qui t’appartient. Peu de personnes peuvent saisir toutes les nuances de ta vie, ce qui a fait que tu es toi, ce pourquoi tu es comme ça à cet instant.
Parce que peu de personnes connaissent ton histoire, ta personnalité.

Le fantasme que les autres projettent : 

Tu ne le sais peut être pas, mais lorsque tu donnes de toi, que tu communiques sur ta vie perso. On se fait une idée, une représentation de ce que tu es. Et parfois, elle est erronée.
Imaginons par exemple, que souvent tu inscris des mots tels que fatigue, triste, ras le bol, énervée … Les personnes qui te lisent, peuvent penser que tu vas mal, que tu es déprimée. L’inverse est vrai aussi. Ou, si tu y notes toutes tes réussites, et celles de tes enfants, et ô combien ton mec est parfait, tu permets aux autres d’idéaliser ta vie et de te jalouser.
Tu ne nous donne que ce tu veux, et nous sommes libres d’avoir une représentation erronée de ta personnalité.
Là, où ça coince, c’est lorsque tu t’en rends compte. Effectivement, de savoir que les autres ont une image dévalorisante de ta propre personne, ça fait mal à l’égo. C’est normal, on a tous des failles narcissiques.

Les conflits publics :

Tu as une amie, tu ne l’aimes plus, ça arrive. En effet, avoir des amitiés de passage, des histoires réelles ou virtuelles sur une courte période, tout le monde en a eu. Tu t’es lié pour quelqu’un suite à une envie commune, une situation semblable, vous avez des points communs, et puis pour on ne sait quoi, vos chemins se séparent. Ça fait mal, tu es triste. Tu en parles, tu fais des sous-entendus, des petites illusions que seul l’autre peut comprendre. Tu exposes là encore publiquement ton ressenti publiquement, seulement tu impliques une autre personne. Cette personne peut se sentir humiliée.
Et il suffit que d’autres personnes connaissent la situation, ils likent, ils commentent, et là c’est le drame. Pas nécessairement pour toi, toi tu as du soutien, tu es triste. Mais c’est dramatique pour l’autre, ton ancienne amie, qui en plus d’être humiliée sur un mur Facebook, se retrouve rejetée de la communauté sans avoir donnée sa version des faits.

Le lectorat invisible :

Eux, ce sont des personnes qui te lisent régulièrement, qui observent à distance ta vie, tes photos, ce que tu veux bien donner. Mais qui se taisent en silence.
Saches qu’ils n’en pensent pas moins que ceux qui parlent et répondent à tes coms. Seulement tu en oublies leur existence parce qu’ils sont invisibles. Ils n’empêchent qu’ils ont un avis sur toi, positif ou négatif, mais toi tu ne le sais pas.

Tu l’auras compris ce que tu écris en public à des répercussions sur ta réputation virtuelle ou e-réputation.  Ta façon d’écrire, de penser, de dire, est évaluée par ta liste de contacts. Si tu n’y prêtes pas attention, tu prends le risque d’être jugé négativement. En plus de cela, d’autres personnes peuvent être visées, indirectement certes, mais tout de même.