Un récit d’accouchement tout zen et une bulle de douceur Omum à la fin

Publié le 16 juin 2012 par Madameparle

Cette semaine Pat m’écrit:

« J’ai passé les semaines avant d’accoucher à lire les récits sur ton blog. Tantôt rassurants, tantôt inquiétants, dans tous les cas ils m’ont permit de me préparer pour le jour J. Alors c’est tout naturellement que aujourd’hui je t’envoie le mien, ou comment ma Princesse est née un Vendredi 13! »

C’était le 12 avril. Vers 21h, alors que mon homme s’en va jouer au foot, je décide de m’installer avec un livre dans un bon bain car j’ai le ventre qui tire un peu, comme un mal de ventre lors des règles. (J’ai encore fait une belle promenade de 1h cette après midi)

Rapidement je me rends compte que ca tire plus que d’habitude, et surtout, toutes les 10mn environ. Je téléphone à ma mère pour lui demander à quoi ca ressemble des contractions. On papote, moi toujours dans le bain, et je regarde ma montre à chaque nouvelle « sensation bizarre » … c’est bien toutes les 12 minutes environ,

1h plus tard, toujours dans mon bain, je la rappelle « mais tu crois que c’est ca ?? ». Elle s’inquiète que mon homme ne soit pas encore rentré, mais moi je suis toute zen.

Vers 23h, je décide de sortir du bain et mon homme arrive, rentre dans la salle de bain et lance un souriant « ca va ma chérie ? ». Moi : «  j’ai des contractions toutes les 10mn ». J’aurais aimé prendre sa tête en photo à ce moment là !

A Minuit, après 3h d’interrogations, je me décide à appeler la maternité pour savoir si c’est bien CA : bingo ! Dans le calme et la sérénité je me prépare un plat de pates et fini tranquillement ma valise : ma Pepette va donc naitre un Vendredi 13 !

Les contractions ne se rapprochent pas mais sont de plus en plus douloureuses. Je ne supporte quasiment plus d’être assise, je reste donc debout et à chaque contraction je m’étire en m’appuyant contre les meubles et mon homme me masse le bas du dos!

A force de lire des récits d’accouchement, je savais que je voulais rester le plus longtemps possible chez moi, car une fois à la maternité je ne pourrais plus vraiment bouger à mon aise, ne plus boire et ne plus manger. De toute façon je suis bien chez nous.

Vers 3h30 du matin les contractions ne se sont pas forcement plus rapprochées mais elles sont tellement plus douloureuses …. Jusqu’à celle qui va me faire dire « bon allez on y va ! » :

Mon homme essai de dormir un peu avant le grand départ, alors je décide de faire pareil et m’allonge à coté de lui. Quand une contraction me pousse à m’accroupir d’un coup sur le lit, aie aie ca fait mal … et puis plus rien, je me recouche, et j’attends. Et puis la voilà, LA contraction qui me jette hors du lit : debout, pliée, cambrée, tordue, massée, rien à faire, celle là elle fait vraiment mal.

Alors je décide que ca suffit. On va y aller car ca commence à faire bien mal et je préfère être à la maternité maintenant, pour ne plus avoir à me soucier du trajet.

Le trajet en voiture est presque drôle. Il est 4h du matin, je suis en bas de la résidence, au milieu du parking et de nos valises, une contraction me tord en deux en attendant mon homme qui part chercher la voiture.

Une fois dans la voiture la position est insupportable. Et je crois à une blague quand il me dit qu’il doit s’arrêter faire de l’essence ! Finalement heureusement car pendant ce temps, une belle contraction me propulse hors de la voiture. Ca fait mal mais à chaque fois que ca passe je rigole, tellement la situation est loufoque.

Je lui fais griller tous les feux rouges jusqu’à la maternité car je ne PEUX plus rester dans cette position ! Heureusement on est à 10mn.

A 4h20 je suis prise en charge par la sage femme de garde. Surprise, je suis à 2 (quoi, c’est tout ?? pourtant je ne suis généralement pas douillette … mais comment font celles qui accouchent sans péri !?)

On me met en salle « de tri » : un couloir avec des lits (brancards), séparés par des sortes de paravents. Je n’ai plus le droit de me lever à cause des monitos mais certaines contractions sont insupportables alors je me lève quand même, tant pis, en lachant des « putain, putain, PUTAIN !!! » ( oups, pardon J)

Puis la SF m’amène dans la salle d’accouchement. Je suis surprise de voir comme c’est beau, loin de mon idée d’une salle d’hôpital. Ici, contrairement à ce que j’avais lu et vu par ci par là, le travail, l’accouchement se font dans la même salle.

J’en profite pour rester un peu debout, puis on m’installe dans un lit bien confortable, et j’ai enfin ma péridurale (miraculeuse, il n’y a pas d’autres mots !)

Il doit être peut être 6h environ, je suis sous une couverture toute chaude, sur le coté droit à cause de chutes de tensions dues à la péridurale. L’homme est à mes cotés, on papote, plaisante, textote et téléphone en attendant …

Vers 8h je crois, la SF veut me percer la poche des eaux car le travail n’avance pas, je suis toujours à 3. Elle me tourne sur le coté gauche car mon bébé à le dos dans l’autre sens. Et pendant qu’elle prépare ses trucs pour le perçage, j’entends un « ploc » (qui me fait beaucoup rire) et je sens du chaud sur mes cuisses … au moins ca s’est fait naturellement !

La SF repart, on est tranquille pour un moment.

Vers 10h ou 10h30, les contractions se font franchement ressentir de nouveau. Sur le monitoring elles sont très rapprochées, j’essaie de tenir le plus possible …  jusqu’au moment ou je sonne : la sage femme arrive et m’examine.

« oh ! Vous êtes à 9 ! On va pouvoir y aller, je prépare tout ». Je pense  « Alors ca y’est … c’est le moment, la maintenant tout de suite ?! »

Une autre SF, une auxiliaire puériculture et le Médecin de garde rejoigne ma super SF.  Puis elle me lance « c’est bon, on peut y aller, c’est quand vous voulez ! » :«  euh, ok, comment on fait déjà.. »

1ere poussée, je ne me débrouille pas trop mal, elle me fait mettre une main sur mes abdos pour mieux sentir comment pousser. A la 2eme j’ai pigée le truc, je « fais du beau travail » (oui comme dans les films J )

De nouveau on plaisante avec les 3 sages femmes entre chaque poussée. L’atmosphère est très détendue. La péridurale est très bien dosée, je ne souffre pas mais je sens mes contractions juste ce qu’il faut pour décider quand pousser. Mon homme m’aide bien à respirer et me soutient, il est au top !

Puis on nous annonce que c’est une petite blonde : surprise générale vu que nous sommes deux bruns méditerranéens. Encore un moment assez drôle !

Et puis arrive le moment tant redouté. La seule chose que j’appréhendais était l’episio. Malgré mes efforts pour ne pas entendre, je les ai bien entendu les 2 coups de ciseaux …( j’ai l’impression qu’ils résonnent d’ailleurs toujours dans ma tête quand j’y repense…)

Alors, sans éprouver de douleur, je sens que d’un coup ca s’agrandit, ca se décoince ! Il fallait aller vite car son cordon était par-dessus son épaule, c’est pour cela qu’à chaque contraction il se pinçait et le cœur de ma fille accélérait.

Et puis on me dit qu’elle est presque là. Une dernière poussée et la voilà !

Et puis je sens ce poids tout chaud sur moi, d’un coup. L’émotion à ce moment là me coupe presque la respiration. C’est trop fort pour pleurer ou pour dire quoi que se soit. C’est un moment indescriptible.

On se regarde avec mon homme, je crois qu’on n’en revient pas !

Ma Pepette est sur mon ventre dans son drap, elle accroche mon regard de ses grands yeux bleus… ca y’est, il est 11h25, on est parents !

*******

Il y a quelques temps on m’a envoyé des produits spéciaux femmes enceintes de la marque Omum.

J’ai été séduite par le packaging pas gnangnan et plutôt moderne de cette gamme de cosmétique.

J’ai reçu la crème fouettée la confidente

et le savon le câjoleur

Ces deux produits sont vraiment une bulle de douceur.

Leur parfum est hyper régressif et moi qui ne suis pas enceinte j’ai apprécié me tartiner avec!

Comme je culpabilise d’être autant gâtée, j’ai marchandé avec la marque et je vous offre la possibilité de recevoir ces deux produits également.

Vous me dites en commentaire, pourquoi et pour qui vous voudriez les gagner!

Vous avez jusqu’au samedi 23 juin.

Tirage au sort parmi les commentaires.