Même si par moment Hollande voulait baisser le ton de sa rhétorique de gauche, il sera entouré d'un bloc d'individus l’influençant fortement et tout à fait déterminés à voir sa politiques s'encrer solidement dans cette direction. Bien sûr, cela n'ira pas dans le sens des pays européens qui soutiennent une politique d’austérité et en particulier, cela ne facilitera guère ses relations avec ses homologues Allemands.
Tous les experts politiques conviennent que Hollande aura peu de marge de manœuvre, ce qui ne manquera pas éventuellement d'étouffer ses promesses politiques très ambitieuses. Son seul moyen de sauver la face sera de déclarer d’entrée (à savoir, immédiatement) que Sarkozy a dépensé tout ce qui restait, a vidé les coffres, qu'il était donc très mauvais, et que tout ce que lui, Hollande, pensait offrir aux français ne pourra pas être financé.
Affaire à suivre ...