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L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel

Publié le 21 juin 2012 par Hermas

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WASHINGTON, DC, 15 Juin (C-FAM) Une étude capitale révèle que les enfants adultes de parents homosexuels et lesbiens subissent les conséquences économiques et émotionnelles de manière bien plus négative que les enfants élevés dans des familles biologiques intactes.

La qualité de l’étude du Professeur Mark Regnerus, de l’Université de Texas, souligne les carences des études plus anciennes, sur lesquelles s’appuient les militants homosexuels pour obtenir un droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels.

« La prétention empirique, selon laquelle il n’existerait aucune différence importante, [entre parentalité homosexuelle et hétérosexuelle] doit disparaître », déclarait le professeur Regnerus dans son étude publiée dans Social Science Research. 

L’étude complète du Prof. Regnerus s’appuie d’une part sur un examen d’approximativement 3000 adultes provenant de huit structures familiales différentes, ainsi que sur l’évaluation de 40 critères sociaux et émotionnels. Elle conclut que les enfants ayant grandi dans des familles biologiques intactes sont en général mieux éduqués, sont en meilleure santé mentale et physique, touchent moins à la drogue, s’engagent moins dans des activités criminelles, et s’affirment plus souvent heureux que les autres.

Les résultats les plus négatifs touchent les enfants issus de familles homoparentales lesbiennes. Ces conclusions contredisent les études discutables popularisées par les medias, selon lesquelles les enfants grandissent aussi bien, voire mieux, avec des mères lesbiennes. L’étude du Professeur Regnerus montre les effets négatifs de ce type de parentalité sur 25 des 40 critères sélectionnés pour ces recherches. Elle montre entre-autre que ces enfants sont plus souvent victimes d’abus sexuels (23% des enfants de mères lesbiennes étaient victimes d’abus par un parent ou un adulte, contre 2% chez les enfants issus de couples mariés), ont une moins bonne santé physique, sont plus souvent victimes de dépression, font plus fréquemment usage de marijuana, et plus souvent sans emploi (69% des enfants issus de familles homoparentales lesbiennes dépendent des prestations sociales, pour 17% de ceux issus de couples mariés).

Les recherches du professeur Regnerus discréditent une étude de l’American Psychological Association (APA) datant de 2005 et souvent citée, selon laquelle « Aucune étude n’a conclut que les enfants de parents gay ou lesbiens étaient désavantagés de quelque façon que ce soit par rapport aux enfants de parents hétérosexuels ».

Contrairement aux recherches du Professeur Regnerus, les études antérieures comparaient les enfants de parents homosexuels aux enfants de familles recomposées ou de parents seuls. Par ailleurs, le professeur ne s’appuie que sur des informations provenant des enfants eux-mêmes et non sur celles données par leurs parents.

Une seconde étude récente confirme que les études si popularisées par l’APA ne sont pas fiables. Loren Marks, professeur associée à la Louisiana State University, a prouvé que les études de l’APA se fondaient sur un nombre de données limitées, et se focalisaient sur les rôles et identités sexuelles. Ces études négligeraient l’examen des performances éducatives des parents sur les enfants, de leur taux d’emploi de ces derniers, et des risques auxquels ils sont exposés concernant la drogue, la criminalité, ou le suicide.

Ces études l’APA, maintenant objet de discrédit, ont été utilisées pour tenter d’influencer les décisions juridiques au niveau international.

Les mémoires des « amis de la cour » dans l’affaires E.B. c. France devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme défendaient le droit des couples homosexuels à l’adoption en se fondant sur des études de l’APA, selon lesquelles il n’existerait aucune preuve scientifique justifiant un « traitement différencié des couples homosexuels qui souhaitent adopter, parce que [d’après les connaissances de FIDH, ILGA Europe, BAAF et APGL, lobbys gays et lesbiens européens] toutes les études scientifiques réputées ont prouvé que les enfants de parents gay ou lesbiens n’étaient pas plus susceptibles de souffrir de problèmes émotionnels ou d’autre types, que les enfants de parents hétérosexuels. »

Dans le cas de Karen Atala et de ses filles c. le Chili, affaire plaidée devant la cour interaméricaine des droits de l’homme ( CIADH), un « ami de la cour » en défense d’un parent lesbien ayant perdu la garde de ses parents note que l’Académie Américaine de Pédiatrie « reconnaît qu’une grande quantité de recherche professionnelle fournit les preuves que les enfants de couples homosexuels ont autant d’avantages en matière de santé, d’intégration et de développement que ceux de couples hétérosexuels ».


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